Comment les françs-maçons ont investi la police ? mais aussi les associations ? La magistrature ? |
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Texte recopié Le patron d'un grand restaurant de la rive gauche raconte comment il n'a jamais pu reprendre l'établissement, en dépôt de bilan, qu'il convoitait: «Je me suis heurté à des administrateurs judiciaires maçons en cheville avec des restaurateurs maçons.» Dans la restauration, le bâtiment, la distribution d'eau, mais aussi au CNPF, dans les ministères, à la mairie de Paris, la maçonnerie est devenue un relais de pouvoir incontournable. Toute grande entreprise qui se respecte a au moins un représentant quasi officiel du lobby maçon . On rencontre même des maçons dans le conseil en recrutement. Le patron de Progress, Jean Losi, est un frère; Maurice Rozet, de CPM Search, également. Certains clients ont fait part de combines maçonnes. Le climat est tel, en tout cas, que certains chasseurs de têtes s'en sont ouverts au président de l'Aprocerd (Association professionnelle des conseils en recherche directe). Et ce dernier a constitué un groupe de travail pour modifier le code de déontologie, afin que les |
membres de l'association s'engagent à privilégier la compétence sur l'appartenance à une société secrète. Parfois, les pressions sont très fortes. Un maçon raconte comment, il y a quelques années, responsable à TF 1 d'un gros budget de pub, il avait subi la sollicitation de nombreux frères. Courageux et honnête, il a fait abstraction de ses amitiés maçonnes et confié le budget à un profane. «Pendant des mois, je n'ai pas osé pointer la tête rue Cadet [le siège du GO à Paris]!» Mais combien ne résistent pas? |
de la Défense, lui aussi «soupçonné», il affirme ne pas l'être, mais avoir de bonnes relations avec les maçons. Une sorte de «frère sans tablier», comme on dit. Il est vrai que la gauche de Jospin est beaucoup moins sensible aux trois points que celle de François Mitterrand, qui s'est beaucoup appuyé sur les maçons pour conquérir le Parti socialiste. Ce qui avait d'ailleurs provoqué la démission du Grand Orient du frère Guy Mollet. Dans une lettre adressée au grand maître Paul Anxionnaz, l'ancien patron de la SFIO affirmait «ne plus pouvoir supporter de voir des hommes se servir de la maçonnerie dans le Parti socialiste». Mitterrand affichait envers les maçons un mépris de bon aloi, en les surnommant les «frères la grattouille» - allusion à leur façon de se serrer la main - mais il en était entouré. |