La franc-maçonnerie a transformé l'Etat français en République bananière. Leurs méthodes : la persuasion, la corruption, la captation des emplois et des fonds publics, l'utilisation de truands, l'affairisme, les mafias, le contrôle des institutions comme la justice, la police, les politiques... |
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FRANCE Le parcours de Renaud Dutreil est ici éloquent. Aujourd'hui retiré de la politique et exilé aux Etats-Unis, cet ancien jeune espoir de la droite en est devenu l'une des plus grosses déceptions. Sophie Coignard montre à quel point l'appartenance à la franc-maçonnerie fut une aide précieuse pour la carrière |
INFLUENCE A la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet (ci-dessus) a trouvé les « frères » sur sa route. | ( LES FRANCS-MAÇONS ) a beaucoup à cacher. L'influence, cela va du copinage à l'affairisme et, si le second s'est peut-être raréfié dans les loges, le premier est plus vivace que jamais. En un monde de réseaux, celui-ci fonctionne à plein. Internet, c'est l'accès de tous à l'information de base ; la franc-maçonnerie, c'est l'accès de quelques-uns à l'information rare. L'ouvrage de Sophie Coignard le montre avec force détails : la présence de la franc-maçonnerie à tous les étages de la société n'est pas plus faible qu'avant, au contraire. Privé, public : l'auteur éclaire d'une lumière toute maçonnique la face cachée de nombre de décisions, conflits ou nominations. Le monde des affaires le plus libéral n'y échappe pas. Ainsi, dans la stratégie d'Antoine Zacharias, poussé hors du groupe Vinci, apparaît une subtile manouvre maçonnique : son avocat évoque à son encontre une « conduite de Grenoble », appellation d'une éviction chez les frères. Quand Augustin de Romanet, nommé à la tête de la Caisse des dépôts, veut modifier la direction de son établissement, il trouve sur sa route les frères de la maison. « Message général: les franc-maçon auront la peau de Roman et », raconte Sophie Coignard. Ils la rateront. |
de Dutreil, et sa révélation une hantise pour l'élu : « Le dire n'est pas possible pour un ministre de la République », assène-t-il à un collaborateur, initié, en lui intimant le silence. C'est le mensonge par omission érigé en devoir gouvernemental ! Les francs-maçons doivent en finir avec la mauvaise foi : l'ultime et, depuis longtemps, la seule raison d'être du secret, c'est l'influence. « Sans lui, la franc-maçonnerie deviendrait une association comme les autres, explique Sophie Coignard. A quoi bon cacher s'il n'y a rien à cacher ? » Et en effet, on se cache parmi les frères parce qu'il y |
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CORSE : L'ILE DES FRATELLI |
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L'osmose entre les loges et les clans [est] confirmée par l'un des plus hauts dignitaires de la GLNF, René Lola, membre du souverain grand comité, le « parlement » de l'obédience. [...] Ce docteur en droit assure que près de 1 Corse sur 100 - soit environ 2 000 personnes - est franc-maçon. Rapporté à l'ensemble de la population française, un tel ratio correspondrait à un effectif de 42 112 MARS 20091 WWW.LEXPRESS.FR |
600 000 frères et sours ! René Lola explique ce succès des obédiences par le clanisme [...). Selon lui, les hommes politiques corses sont très représentés dans la franc-maçonnerie, même s ' il réfute l ' idée selon laquelle des frères dirigeraient la Corse en sous-main. [...] Pas d ' inf luence sur la politique ? [...] A l'initiative de Philippe Guglielmi, les membres de toutes les obédiences se |
réunissent chaque année, en août, pour passer la journée ensemble à l'auberge du col de Vergio. [...] Ils n'étaient que 15 en 2002. En 2008, plus de 100. « Il n'y a plus seulement des maçons corses, mais aussi des frères qui passent leurs vacances dans le coin, raconte un habitué. Cette année, j'ai compté 20 élus de haut niveau et 7 représentants de l'Assemblée de Corse. » |
L'EXPRESS du 12 mars 2009 Pages : 38, 39, 40, 41, 42, 44, 46, 48 |