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Faut-il s'étonner que des policiers utilisent la garde à vue comme le moyen du petit chef dictateur ?
A qui cela profite-t-il de laisser des magistrats corrompus ou aveugles et des policiers truands, en laissant prospérer un affairisme type mafieux en assurant l'impunité ?
Moi-même, j'ai cumulé 150 heures d'ABUS de GARDE à VUE
en rétorsion pour avoir dénoncé un réseau mafieux de policiers Grenoblois dont certains de la Police Interrégionale de Lyon.

Extraits du Monde Magazine du 28 novembre 2009 - Pages 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37  (Je conseille à cette personne de publier les noms de ces policiers truands).

JEAN-FRANÇOIS DE LAUZUN
59 ans, chargé d'affaires dans un bureau d'étude dans le génie civil, Versailles , (Yvelines)

BERNARD COPIN
60 ans, artisan peintre en bâtiment

PATRICIA LAMANT
44 ans, sa compagne, pharmacienne, Le Chesnay (Yvelines)

CE 20 AOUT 2008 VERS 19 HEURES JEAN-FOIS DE LAUZUN RENTRE DU TRAVAIL, FATIGUE. DEVANT CHEZ LUI, IL TRAVERSE LA RUE « SANS TROP REGARDER »...

JEAN-FRANÇOIS DE LAUZUN
Une policière surgit d'un véhicule et m'interpelle de manière agressive : " Vous, là ! Le petit bonhomme était rouge." Je la regarde et, supposant qu'elle se contenterait de cette remarque, continue mon chemin. Elle hurle : "Vous pourriez vous arrêter quand on vous parle !" Elle me court après, une voiture de police me barre la route. "Contrôle d'identité !" Je lui tends mon passeport. Le contrôle est interminable et je prends à témoin des passants, dénonçant un contrôle abusif — ce qu'elle décrira dans son compte rendu comme un "appel à l'émeute"
Bernard Copin Je sortais d'un immeuble quand j'ai vu trois policiers qui s'en prenaient à une personne âgée, M. de Lauzun. Ses traits tirés d'agacement et de fatigue lui donnaient dix ans de plus que son âge. Je me suis approché pour demander des explications aux policiers. Ils m'ont envoyé sur les roses. J'insiste. Ils me répondent : "Contrôle d'identité !" Après un quart d'heure, ils nous rendent nos papiers et partent. Je salue M. de Lauzun et nous nous séparons.
Jean-François de Lauzun Le contrôle terminé, je remercie Bernard Copin et rentre chez moi. Je me couche vers 21 h 30. A 22 h 15, la sonnerie retentit. " C'est la police qui apporte une convocation", m'explique ma fille. Furieux, j'enfile ma robe de chambre et sors les attendre sûr le palier. Dès qu'ils sortent de l'ascenseur, je les invective : 'Arrêtez ce harcèlement. Ce sont des méthodes totalitaires." Ni une, ni deux, je me retrouve menotté et embarqué devant ma femme et ma fille. "Totalitaire est une insulte", lâche un des policiers en guise d'explication à ma femme abasourdie. Dans la voiture, alors que nous fonçons sirène hurlante vers le commissariat, je leur demande pourquoi les menottes : "Parce que nous nous sommes sentis menacés." Lorsque je dénonce cette arrestation arbitraire, ils me conseillent ironiquement d'aller devant la Cour européenne des droits de l'homme" .

Au commissariat, je suis soumis à la fouille de rigueur et je me retrouve menotté au banc d'une cellule empestant l'urine. J'ai vite compris pourquoi : chacune de mes demandes pour aller aux toilettes a été refusée et j'ai été contraint de me soulager sur le sol.

Vers 8 heures du matin, on m'interroge sur ce qui s'est passé en bas de mon immeuble. On me certifie que je devrais être bientôt relâché. Je réintègre ma cellule à 9 heures, refuse repas et boissons qui me sont proposés de peur d'avoir à aller aux toilettes à nouveau et reste en cellule jusqu'à... 16 heures. La porte s'ouvre alors. Un type furieux m'invective : "Vos deux comparses ont blessé deux fonctionnaires de police. Je double votre garde à vue" avant de me claquer la porte au nez. J'étais sidéré, je ne comprenais rien et certainement pas qui étaient ces "deux comparses". Bernard Copin Le soir du 20 août, en rentrant à la maison, je raconte ma mésaventure à ma compagne, Patricia Lamant. Le lendemain vers 14 heures, alors que je l'accompagne à son travail, je trouve dans la boîte aux lettres une convocation au commissariat pour... le matin même, 9 heures. Je décide de m'y rendre le lendemain, à la même heure.

Patricia Lamant Lorsque j'arrive à la pharmacie, il y a un couple, que je prends d'abord pour des touristes. La femme m'affirme qu'elle est de la police et me demande le téléphone de Bernard parce qu'il ne se serait pas présenté à une convocation ce matin. Je refuse, n'étant pas certaine qu'elle est réellement policière. Le ton commence à monter.