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Faut-il s'étonner que des policiers utilisent la garde à vue comme le moyen du petit chef dictateur ? |
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Extraits du Monde Magazine du 28 novembre 2009 - Pages 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 (Je conseille à cette personne de publier les noms de ces policiers truands). |
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JEAN-FRANÇOIS DE LAUZUN BERNARD COPIN PATRICIA LAMANT |
CE 20 AOUT 2008 VERS 19 HEURES JEAN-FOIS DE LAUZUN RENTRE DU TRAVAIL, FATIGUE. DEVANT CHEZ LUI, IL TRAVERSE LA RUE « SANS TROP REGARDER »... |
JEAN-FRANÇOIS DE LAUZUN |
Au commissariat, je suis soumis à la fouille de rigueur et je me retrouve menotté au banc d'une cellule empestant l'urine. J'ai vite compris pourquoi : chacune de mes demandes pour aller aux toilettes a été refusée et j'ai été contraint de me soulager sur le sol. Vers 8 heures du matin, on m'interroge sur ce qui s'est passé en bas de mon immeuble. On me certifie que je devrais être bientôt relâché. Je réintègre ma cellule à 9 heures, refuse repas et boissons qui me sont proposés de peur d'avoir à aller aux toilettes à nouveau et reste en cellule jusqu'à... 16 heures. La porte s'ouvre alors. Un type furieux m'invective : "Vos deux comparses ont blessé deux fonctionnaires de police. Je double votre garde à vue" avant de me claquer la porte au nez. J'étais sidéré, je ne comprenais rien et certainement pas qui étaient ces "deux comparses". Bernard Copin Le soir du 20 août, en rentrant à la maison, je raconte ma mésaventure à ma compagne, Patricia Lamant. Le lendemain vers 14 heures, alors que je l'accompagne à son travail, je trouve dans la boîte aux lettres une convocation au commissariat pour... le matin même, 9 heures. Je décide de m'y rendre le lendemain, à la même heure. Patricia Lamant Lorsque j'arrive à la pharmacie, il y a un couple, que je prends d'abord pour des touristes. La femme m'affirme qu'elle est de la police et me demande le téléphone de Bernard parce qu'il ne se serait pas présenté à une convocation ce matin. Je refuse, n'étant pas certaine qu'elle est réellement policière. Le ton commence à monter. |