Accueil       Voir aussi http://www.victime-ripou.net  

Faut-il s'étonner que des policiers utilisent la garde à vue comme le moyen du petit chef dictateur ?
A qui cela profite-t-il de laisser des magistrats corrompus ou aveugles et des policiers truands, en laissant prospérer un affairisme type mafieux en assurant l'impunité ?
Moi-même, j'ai cumulé 150 heures d'ABUS de GARDE à VUE
en rétorsion pour avoir dénoncé un réseau mafieux de policiers Grenoblois dont certains de la Police Interrégionale de Lyon.

Extraits du Monde Magazine du 28 novembre 2009 - Pages 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37

GARDES À VUE
DEPUIS TROIS ANS RECHARGEAIT LES PORTABLES - MIGRANTS. LE 25 FEVRIER 2009, A 7 H 45, ON FRAPPE À SA PORTE...
Mère au foyer, 59 ans, Norrent-Fontes (Pas-de-Calais), riveraine d'un campement de migrants

TROIS POLICIERS DE LA PAF [police aux frontières], deux hommes et une femme, ont fait irruption chez moi et m'ont signifié ma garde à vue pour "aide aux migrants organisée", car il y avait trois portables en train de charger sur la table. J'ai été surprise d'apprendre que ce pouvait être un délit. Ils ont perquisitionné dans la maison et se sont emparés de la vingtaine de chargeurs de marques et de modèles différents que je possédais. Vous comprenez, ça fait trois ans que je fais ça !

Ils m'ont emmenée au commissariat de Coquelles, où j'ai été enfermée dans une cellule toute sale avant d'être auditionnée. Aux questions qu'ils posaient, très précises, j'ai compris qu'ils savaient beaucoup de chose sur ma vie, laissant entendre que j'étais sur écoute depuis un certain temps. La dame de la PAF me disait : "On comprend très bien votre action. On ferait comme vous, on aiderait bien les malheureux, mais il ne faut pas aider les passeurs qui se font de l'argent sur le dos des malheureux." Les passeurs, pffff ! Je vais au campement tous les jours, je n'ai pas à juger car ce sont tous de pauvres gens. Ils m'ont relâchée vers 17 h 45, disant qu'il n'y aurait probablement pas de suite.

Dans un premier temps, j'étais secouée et j'avais décidé d'arrêter. Mais mon mari m'a dit que si je ne le faisais plus, c'est lui qui irait à ma place. Alors j'ai décidé de continuer à recharger les portables des migrants de Nouent-Fontes.»