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Dérapages dans le département 38 juges régisseur huissiers no-tai-re - s a-vo-c-a-t-s gendarmes po- li- ci- er- s Assermentés Maires Préfet sur le reste de la France |
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Une audience "assez tard" ! pour éviter le public ? Source : Dauphiné Libéré du 1990 Autre article concernant cet avocat : Voir |
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AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL - A l'audience, deux maîtres de... l'autre côté de la barre DEUX MAÎTRE À BORD |
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Deux avocats..sans robes, étaient appelés hier à la Barre du Tribunal Correctionnel, pour deux affaires très différentes néanmoins. Le premier, Maitre Jean-Pierre Besson, devait répondre d'un abus de confiance. Il avait une première fois, dans l'exercice. de ses fonctions, détourné la somme de 150.000 f, puis prit l'habitude d'en faire autant, avec des sommes qu'il recouvrait pour le compte d'autrui. A la barre, Jean-Pierre Besson ne cherche pas à faire d'effets de manches. Il s'exprime, et s'explique très correctement, mais volontairement en « sourdine Après délibéré, le Tribunal annoncera, haut et distinctement : un an d'emprisonnement avec sursis, mise à l'épreuve. Vitesse et...précipitation |
permis de conduire suspendu Il avait, le 15 Septembre 88, trop forcé sur l'accélérateur dépassant de quarante kilomètres/heure, la limite autorisée. S'en est suivi une sorte d'imbroglio administratif. L'avocat de la défense, Hubert Durand, explique comment son client a été prévenu par téléphone depuis l'hôtel de police Vous, avez été suspendu de permis de conduire. Venez le restituer » Me Prud'homme demande à avoir le temps de vérifier la sanction, n'ayant reçu aucune lettre officielle, que l'Hôtel de Police dit pourtant avoir envoyée. |
le lien de « cause à effet » « Michel Prud'homme est président de la Ligue des droits de l'homme. A ce titre il s'est exprimé plusieurs fois contre les parcmètres et même contre la procédure de suspension de permis de conduire. « Les services administratifs, se trouvent aujourd'hui en face d'un citoyen comme tous les autres, mais c'est l'avocat |
qu'il sanctionne. J'en ai eu plusieurs fois le sentiment. Rappelons-nous Montesquieu, et la Séparation des Pouvoirs. Que serait une autorité judiciaire plus garante de la liberté publique ?. On ne retrouve pas la première convocation, n'oublions pas ce point. Le Procureur de la République ne feint pas l'embarras. « C'est délicat d'avoir comme au cours de cette audience, deux affaires mettant en présence deux avocats. Dans cette affaire c'est un peu la parole d'un avocat contre la parole d'un officier de police. Je ne pense pas pourtant, que Me Prud'homme (je ne peux m'empêcher de vous appeler Maître) ait subit un traitement de défaveur de la part des services préfectoraux et de la police. En tant qu'avocat il ne doit pas être plus sanctionné mais pas moins non plus. En tout cas, le Tribunal ne veut pas confondre vitesse et...précipitation. Après s'être retiré pour délibérer, il est revenu en salle d'audience en s'accordant un « délibéré prolongé» B.P |