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Dérapages dans le département 38 juges régisseur huissiers no-tai-re - s a-vo-c-a-t-s gendarmes po- li- ci- er- s assermentés Maires Préfet et sur le reste de la France Page censurée par Google |
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Extorsion de fonds... une avocate au barreau de GRENOBLE mise en examen... (Recopie ci-dessous) |
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Texte recopié MILIEU GRENOBLOIS Placement sous mandat de dépôt de sept suspects Genèse dune enquête |
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GRENOBLE Sept personnes auront finalement été placées sous mandat de dépôt dans l'affaire d'extorsion de fonds présumée qui vient de secouer le milieu grenoblois (voir nos éditions précédentes).Quatre autres, au nombre desquelles une avocate au barreau de Grenoble, ont été mises en examen et laissées libres sous contrôle judiciaire. La seconde vague des défèrements au parquet et des présentations au magistrat instructeur ainsi qu'au juge des libertés et de la détention (JLD) s'est achevée tard dans la nuit de mardi à mercredi. Un "banal" Les suspects placés sous mandat de dépôt Mustapha Boukherrouba, Djamel Benameur, Paul Amico, François Mendez, Louis Amico, Ghali Hadjar et Stéphanie Bagio (dans l'ordre d'importance au sein des |
organisations présumée) ont été écroués dans différentes maison d'arrêt de la région. L'enquête des gendarmes de la section de recherches (SR) de Grenoble, enquête dont les éléments essentiels ont été dévoilés par le Dauphiné Libéré ces derniers jours, a débuté au printemps 2006 par un banal vol avec violence commis chez un particulier dans la région. En travaillant sur cette affaire, les gendarmes ont rapidement établi une connexion avec une tentative de racket commise sur une autre personne : une information a alors été ouverte par le parquet de Grenoble en juillet 2006. "EXTOR 38" En poursuivant leurs investigations sur commission rogatoire, les gendarmes de la SR ont recensé plusieurs victimes. En janvier 2007, le dossier a été confié à la Juridiction interrégionale spécialisée de Lyon (JIRS), la justice travaillant sur des faits présumés d'extorsions de fonds en bande organisée. Dès lors, une cellule spéciale intitulée "EXTOR 38" a été |
créée, réunissant 18 militaires travaillant à temps plein sur cette enquête, ouverte également pour "association de malfaiteurs en vue du crime d'extorsion" et non justification de ressources par personne en relation habituelle avec une ou plusieurs personnes se livrant à la commission d'extorsion de fonds". 160 000 euros Pendant un an, les gendarmes de la SR, épaulés par leurs collègues de Chambéry, vont multiplier les filatures et les planques. Le vendredi 1er février à l'aube, "EXTOR 38" met en oeuvre de gros moyens SR de Grenoble et de Chambéry, groupements de l'Isère et de la Savoie, GIGN, escadron de gendarmerie mobile de Bron, équipes cynophiles... 180 personnes cernent une quinzaine d'objectifs et in terpellent 24 suspects. Onze seront déférés et mis en examen, une dizaine d'autres laissés libres dans l'attente de poursuites, les derniers innocentés. Au cours des perquisitions, 160 000 euros en espèces |
vont être découverts ainsi que des armes de poing. Selon le lieutenant-colonel Ragot, qui dirige la section de recherches de Grenoble, les deux équipes présumées oeuvraient de façon différente. De subtiles pressions La première travaillait "à l'ancienne" et n'hésitait pas à menacer et à agresser physiquement ses victimes. La seconde, constituée par ceux que les enquêteurs soupçonnent d'être les plus influents et les plus puissants membres du réseau, faisait appel à de véritables trésors d'imagination pour exercer des pressions psychologiques sur les commerçants et les entrepreneurs rackettés, Comme nous le relations hier, la majorité des extor sions s'effectuait sur la base initiale de 100 000 euros, une tentative avortée ayant même atteint les 500 000 euros. Schématiquement, les auteurs présumés parve naient, de gré ou de force, à faire souscrire aux victimes une "assurance" contre des agresseurs potentiels, pré |
sentés par exemple comme des truands. Un grand nombre de victimes étaient des entrepreneurs ayant pignon sur me, parfois abordés par des femmes en compagnie desquelles ils étaient ensuite photographiés. "Tout un arsenal de pressions était utilisé, suivant un cheminement psychologique parfois très subtil ", explique encore Dominique Ragot. « Une activité Par ailleurs, un système complexe de blanchiment était mis en oeuvre. « Nous pouvons affirmer qu'une partie de l'activité commerciale de cette ville était gangrenée par ce système. Le nombre de victimes identifiées est de plus d'une vingtaine. Nous estimons cependant que l'ensemble des bénéfices dégagés par l'organisation sont de plusieurs millions d'euros. Nous pensons que de nombreuses victimes ne se sont pas fait connaître. Elles doivent savoir que notre enquête se poursuit ». Denis MASUAH |
L'avocate a disparu de l'article ci-dessous du DL !!!! | ||||