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204 HOMICIDE 31
d'hui. Ce brouillard dissimule une réalité sordide, celle de crimes de sang. Et aujourd'hui je m'interroge :
Dominique Baudis a-t-il été l'arbre utilisé pour cacher la forêt ? Son implication brutale dans un dossier sulfureux a-t-elle été un leurre, destiné d'abord à entraîner les enquêteurs puis la justice et ensuite la presse, et donc l'opinion publique, loin d'une réalité beaucoup plus gênante ?
Pourquoi des magistrats de haut rang ont-ils rendu publiques les accusations dont ils faisaient l'objet et dont ils sont présumés innocents ?
Pourquoi ce choix, alors qu'ils ne pouvaient ignorer les répercussions d'une telle médiatisation sur les investigations concernant des meurtres ?
Pourquoi ont-ils opté pour une attitude qui risquait de gêner le travail de leurs pairs et notamment celui du doyen des juges d'instruction, Serge Lemoine ?
D'autres magistrats, se sachant cités dans la procédure, se sont bien gardés de réagir de la même façon. Ils ont ainsi préservé leur anonymat sans que cela les prive du droit de poursuivre les auteurs d'accusations mensongères. Ce faisant, ils ont respecté l'institution pour laquelle ils travaillent.
" L'affaire Baudis " est-elle arrivée à point nommé pour que n'apparaisse jamais la vérité ? La France a-t-elle eu peur de se voir comparée à la Belgique de l'affaire Dutroux ?
Quelques-uns ont-ils décidé de jouer un va-tout démoniaque, espérant ainsi que jamais ne soient atteints tous ceux - policiers, gendarmes, magistrats - qui pourraient avoir été, au moins en partie, responsables de l'incroyable chance dont Patrice Alègre
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