Retour à l'accueil      Retour presse   Alègre et l'affaire du juge Roche sur TOULOUSE
L'enquêteur Michel ROUSSEL de l'affaire BAUDIS ALEGRE expose des faits

Extraits pages ... 76 , 77 ,... 148 , 149 ,... 168 , 169 , ... 204 , 205

DÉSTABILISATION D'UN DIRECTEUR D'ENQUÊTES

Les " tarifs " pratiqués seraient allés de neuf cents à
onze mille francs par enveloppe... Et les remises d'enveloppes auraient été très régulières. Ces témoins viennent nous parler uniquement parce qu'ils jugent nécessaire de nous informer, de nous donner une possibilité de recouper des informations. Comme pour tous les autres témoins, nous les écoutons, puis nous tentons de les persuader de l'importance de coucher par écrit leurs déclarations, refusant de le faire à leur insu. Mais ils sont mus par une force bien plus grande que la nôtre : la peur. Même si nous regrettons leur refus, nous respectons nos engagements.
Un de ces témoins aurait en sa possession des photos et des secrets plus ou moins compromettants pour les uns et les autres, ce qui lui assurerait une solide " protection ". C'est un homme rusé et, avant de contacter la cellule Homicide 31, il s'est adressé, en guise de seconde " assurance-vie ", à des journalistes auxquels il a parlé de photos qu'il détiendrait " depuis des années ". Il ne nous a livré que des clichés mettant en lumière le comportement sexuel, pour le moins particulier, d'individus qui ne sont pas cités dans la procèdure. A-t-il voulu ainsi faire passer un message à d'autres
personnages concernés, de près ou de loin, par l'enquête ? Détient-il d'autres photos plus compromettantes ?
Il assure que oui, mais lui seul le sait et rien ne me permet d'en juger,
Nous avons perquisitionné chez des pervers détenteurs de films de soirées très spéciales. Nous avons également continué à entendre Patrice Alègre dans le cadre