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DÉSTABILISATION D'UN DIRECTEUR D'ENQUÊTES
Les " tarifs " pratiqués seraient allés de neuf cents à
onze mille francs par enveloppe... Et les remises d'enveloppes auraient été très régulières. Ces témoins viennent nous parler uniquement parce qu'ils jugent
nécessaire de nous informer, de nous donner une possibilité de recouper des informations. Comme pour tous
les autres témoins, nous les écoutons, puis nous tentons
de les persuader de l'importance de coucher par écrit
leurs déclarations, refusant de le faire à leur insu. Mais
ils sont mus par une force bien plus grande que la
nôtre : la peur. Même si nous regrettons leur refus, nous
respectons nos engagements.
Un de ces témoins aurait en sa possession des photos et des secrets plus ou moins compromettants pour
les uns et les autres, ce qui lui assurerait une solide " protection ". C'est un homme rusé et, avant de contacter
la cellule Homicide 31, il s'est adressé, en guise de
seconde " assurance-vie ", à des journalistes auxquels
il a parlé de photos qu'il détiendrait " depuis des
années ". Il ne nous a livré que des clichés mettant en
lumière le comportement sexuel, pour le moins particulier, d'individus qui ne sont pas cités dans la procèdure. A-t-il voulu ainsi faire passer un message à d'autres
personnages concernés, de près ou de loin, par l'enquête ? Détient-il d'autres photos plus compromettantes ?
Il assure que oui, mais lui seul le sait et rien ne
me permet d'en juger,
Nous avons perquisitionné chez des pervers détenteurs de films de soirées très spéciales. Nous avons également continué à entendre Patrice Alègre dans le cadre
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