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construit ! Et ne pas pratiquer la politique de la terre brûlée avec des témoins que nous avons eu beaucoup de mal à mettre en confiance ! Le dialogue s'arrête là. Les certitudes de Patrick Mouret, après une semaine seulement d'investissement dans le dossier, m'interrogent. Quant à sa décision d'occulter un pan de l'enquête, elle me per turbe. Et je ne serai pas le seul : le juge Bergougnan sera également dans ce cas et le lui fera savoir. leurs déclarations, refusant de le faire à leur insu. Mais à partir de la création d'une deuxième équipe d'enquêteurs, le 24 avril 2003, je comprends que la cellule Homicide 31 ne s'occupe pas du deuxième volet de la procédure. Pourtant je continue à avancer dans les dossiers dont nous sommes en charge. Histoire, d'abord,
de prouver à ma hiérarchie, mais aussi à mes propres enquêteurs, que la cellule Homicide 31 n'est pas morte.
Nous entendons d'autres témoins appartenant au milieu de la nuit. Parmi eux, le patron de plusieurs établissements " libertins ". Selon d'autres témoins, il aurait été protégé pendant de très nombreuses années par des policiers, moyennant un racket financier qui, dans les années 90, aurait alimenté la police toulousaine jusqu'à de hauts responsables. Il reste que les vérifications menées ont infirmé ces graves accusations.
Dans le milieu de la nuit toulousaine, ce type de
" protection " aurait pourtant été, selon ces témoins,
un secret de polichinelle. Pour préserver l'honneur et
les apparences, les enveloppes d'argent liquide remises par un grand nombre de patrons de boîte de nuit auraient alimenté les caisses des orphelins de la police.
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