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Comment sont choisis ces tortionnaires obéissants ? --> |
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NUL doute qu'il n'est pas surprenant que des criminels identifiés dangeureux soient relachés dans la nature par la faute de justice. Le tribunal est tellement occupé à enterrer pendant des décennies les affaires crapuleuses des brebis galeuses du milieu du droit (qui pilulent à Grenoble). Avec une activité facile orienté à 75% sur le racket des familles, il reste peu de temps pour s'occuper des truands. |
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La remise en liberté de Manuela Gonzalez, -dite "la veuve noire"-, en raison d'un délai trop long entre son procès et l'appel, aurait-elle mis au jour un engorgement de la Justice à Grenoble? Le Procureur général reconnaît des faiblesses et s'engage sur "des délais plus rapides".
Dans une interview accordée à France 3 Alpes, Paul Michel, procureur général de Grenoble, commence par défendre les siens dans l'affaire de "la veuve noire": "N'oublions pas qu'un magistrat de mon parquet général s'est opposé à cette demande de remise en liberté et avait requis le maintien en détention. Pourquoi? parce qu'il s'agit d'une affaire d'une gravité exceptionnelle et le maintien en détention aurait permis d'éviter la fuite de Mme Gonzalez. Il y a, certes, des précautions, puisqu'elle a été placée sous contrôle judiciaire, mais il faut éviter impérativement qu'elle ne se représente pas à son procès." Il faut voir le nombre d'affaires criminelles que nous avons à juger" Sur les 17 mois de silence de la Justice grenobloise, depuis la demande d'appel de l'avocat de Mme Gonzalez, le procureur général avoue que "ce n'est pas un délai inhabituel, même s'il a été jugé ainsi par la Chambre de l'instruction". "Il faut voir le nombre d'affaires criminelles que nous avons à juger", explique-t-il, "Cela tient à la situation criminologique de la région". Interview procureur général Intervenant : Paul Michel, Procureur général de Grenoble
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