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Dérapent dans le département 64 : ju-g--es huissiers no-tai-res avocats    gendarmes   policiers  et  sur le reste de la France

Encore une preuve que la phrase " ...des personnes en robe au-dessus de tout soupçon " prononcée par le procureur truand René TERNOI (actuellement en retraite) en audience à Grenoble pour protéger un réseau mafieux dont un ancien commissaire CWIKOWSKI qui revendait avec quelques associés les fichiers de la police.
L'impunité amène ces personnes à toutes les dérives.

Remarquez la force dérisoire de la sanction : à 61 ans "Révocation" ! Comme tous les salariés lorsque leurs entreprises ferment. A la différence qu'eux ! n'ont souvent commis aucune faute ! A l'âge de 63 ans, il sera enfin jugé mais fera appel (le vrai verdict ?)


Source : http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/792901/mil.html
Publié aussi sur le site : http://www.carnetdeliens-abussexuels.net

Mercredi 02 Décembre 2009
JUSTICE. Christian Goy, ancien substitut du procureur de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), accusé d'avoir violé des mineures quand il exerçait comme avocat en Gironde, dans les années 80-90, a été révoqué de la magistrature, a-t-on appris aujourd'hui auprès du ministère de la Justice

Bayonne : un ex-substitut accusé de pédophilie révoqué de la magistrature

Christian Goy (Photo archives - Patrick Bernière)

Christian Goy, ancien substitut du procureur de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), accusé d'avoir violé des mineures quand il exerçait comme avocat en Gironde, dans les années 80-90, a été révoqué de la magistrature, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Justice.

La Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, à qui appartenait la décision finale, a suivi l'avis du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), favorable à la révocation, a-t-on indiqué de même source.

Lors de l'audience disciplinaire du 22 septembre devant le CSM, la Chancellerie avait réclamé la révocation du magistrat, sanction la plus sévère prévue par le CSM.

Dominique Lottin, directrice des services judiciaires, s'exprimant au nom du garde des Sceaux, avait fustigé le "comportement inadmissible", "incompatible" avec ses fonctions, de ce magistrat âgé aujourd'hui de 61 ans, absent lors de l'audience et qui n'avait pas sollicité d'avocat pour le représenter.
Les faits reprochés à Christian Goy, qui lui ont valu sur le plan pénal un renvoi devant les assises de Bordeaux, confirmé ce mois-ci par la Cour de cassation, remontent aux années 1987-1997, quand il exerçait comme avocat notamment à Gujan-Mestras (Gironde).
Il est soupçonné d'avoir contraint à lui pratiquer caresses et fellations les deux filles mineures d'une cliente. Les faits se déroulaient généralement à son cabinet, où il leur demandait de faire le ménage, parfois en échange d'argent de poche.

En 2006, l'une des sours s'était décidée à porter plainte pour viols et l'enquête judiciaire ouverte à Bordeaux avait ensuite permis de découvrir trois autres victimes, dont deux nièces de M. Goy, ayant subi des attouchements.

Lors de l'enquête, qui a aussi mis en évidence qu'il se livrait à des échanges de cassettes pédopornographiques, le magistrat (suspendu en 2006) a reconnu son attirance pour les jeunes filles, et indiqué avoir suivi une psychothérapie dans les années 90 pour se soigner. Il a nié les viols.

Christian Goy avait intégré la magistrature en 2000, d'abord comme juge d'application des peines au tribunal de grande instance de Thionville (Moselle) puis en 2002 comme substitut au parquet de Bayonne.

Auteur : AFP

Le Figaro

Viols: un ex-magistrat condamné AFP Publié le 07/10/2011 à 19:13

Christian Goy, l'ancien substitut du procureur de Bayonne qui comparaissait depuis mardi pour viols sur mineures de 15 ans devant la cour d'assises de Bordeaux a été condamné aujourd'hui à quinze ans de réclusion criminelle.

Entre douze et quinze ans avaient été requis ce matin par l'avocate générale, Dominique Hoflack, qui l'a qualifié de "faucheur de vie" ayant commis des "faits gravissimes qui ont sali et abîmé plusieurs jeunes filles".

Accusé de viols et agressions sexuelles de deux mineures de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité, cet ancien avocat au barreau de Bordeaux de 63 ans était, au moment de son interpellation en 2006, substitut du procureur au tribunal de grande instance de Bayonne. Il était passible de vingt ans de réclusion criminelle. Il n'a pas bronché à l'énoncé du verdict, mais ses avocats ont annoncé qu'il ferait appel.


Les 15 ans de prison confirmés en appel pour Christian Goy, l'ex magistrat et avocat aquitain

La cour d'assises d'appel de la Charente a confirmé la peine prononcée en première instance pour viols sur mineures contre l'ex-substitut du procureur de Bayonne.

  • Hélène Chauwin avec l'AFP
  • Publié le 19/10/2012 | 14:43, mis à jour le 19/10/2012 | 15:06
L'ancien magistrat, depuis révoqué, était accusé de viols et agressions sexuelles sur deux mineures de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité. Condamné à 15 ans de réclusion le 7 octobre 2011 par les assises de la Gironde, il encourait 20 ans de réclusion criminelle.
Ancien avocat au barreau de Bordeaux, il était substitut du procureur au tribunal de grande instance de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) au moment de son interpellation en 2006.

Les faits remontent aux années 80, lorsque l'accusé était avocat. Les deux parties civiles, alors adolescentes, étaient les filles de clientes de M. Goy.
Tout au long de son procès en appel, entamé lundi, M. Goy, 63 ans, a reconnu les agressions sexuelles mais a farouchement nié les viols qui lui étaient reprochés.

" Cette affaire est un champ de ruines ", a commenté Me Daniel Lalanne, chargé avec Me Arnaud Dupin de sa défense. "Il a eu deux casquettes, défense et poursuite", a estimé l'avocat, en référence aux fonctions d'avocat et de parquetier occupées successivement par son client.
"Je pense que ça a troublé sa perception du réel", a-t-il fait valoir, évoquant une " pseudo-schizophrénie ". "Ce sont deux mondes intrinsèquement séparés", a ajouté le conseil.

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