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Rétorsion, vengeance du milieu judiciaire contre une militante trop curieuse : confiscation de son enfant de
10 ans (J'ai constaté que ce sont des méthodes très répandues)

Une publication TOP ALERTE de mars 2007 (Texte recopié ci-dessous)


L ' ESPOIR AU BOUT DU CHEMIN
La Cendrillon des temps modernes
Un tourbillon de violences a ravagé sa vie

Nadia Reynaud a eu la malchance de naître « fille ». Dans cette famille kabyle de la région paris ienne, la petite fille battue, grandit sans vivre son enfance. Elle n'est qu'une fille et une fille ne peut être intelligente. Un destin auquel elle croit enfin échapper quand elle rencontre à 20 ans, un homme de 14 son aîné, Roland Reynaud qui est déjà père de deux enfants.

La jeune fille veut rêver, aimer, vivre, échapper à son enfer, elle part vivre avec son prince, mais ses rêves sont vites fauchés. Roland se révèle un homme jaloux et violent. La première gifle tombe un mois après leur vie commune. Nadia lui a offert son amour et sa jeunesse, il en a fait sa chose. Nadia est emprisonnée dans une violence quotidienne, cloîtrée dans la région de l'Isère, isolée, sans retour possible en arrière avec à 20 ans la charge de deux enfants qu'elle élève comme s'ils étaient les siens. Son monde est noir et sans couleur jusqu'au au jour où elle apprend qu'elle est enceinte. Ce petit ange qui prend vie et grandit dans son ventre, elle compte bien lui donner le meilleur. Pour la première fois, elle découvre le mot : bonheur et cela lui donne l'envie de donner, de vivre, de se battre pour d'autres. Mais dans le ventre de sa mère, la petite Brenda ressent et vit les violences de son père à l'encontre de sa mère et à cinq mois et demi, sa croissance s'arrête brutalement. Avec l'aide de son gynécologue et d'un traitement, Nadia verra sa grossesse aboutir et son enfant naître. Malgré la naissance de Brenda, la violence continue. Nadia survit en se réfugiant dans ses deux passions : sa fille et la chanson.

Les violences que Nadia a subies vont devenir du terreau pour construire

Pendant des années, sur un terrain amené par Roland Reynaud, Nadia finance par ses galas de chanteuse, leur maison commune. En 2001, après 10 ans de violences conjugales et avoir épousé son bourreau, Nadia trouve la force de quitter son mari pour sa petite fille Brenda, âgée alors de 9 ans.

Elle et Brenda vivent dans la maison familiale où la petite fille a grandi depuis sa naissance. Roland Reynaud n'accepte pas cette sépa­ration. Fou de jalousie, il va la poursuivre de sa vindicte. Sa famille a des relations, il les utilisera dans les procédures judiciaires. Il la harcèle et la menace de mort par télépho­ne. Mais l'âme de Nadia est trem­pée dans l'acier, elle poursuit ses galas et se remet psychologique-ment sur les rails grâce à la force qu'elle tire de l'amour qu'elle porte à sa fille Brenda et au combat qu'elle décide de mener pour les autres en créant l'Association Nadia Parisi, son nom de scène, pour aider les victimes de violences judiciaires du Tribunal de Grande Instance de Bourgoin-Jallieu. Déterminée, elle s'implique totalement dans ses dossiers. Son écoute et sa disponibilité sont une véritable manne pour les victimes qu'elle défend. Nadia est naïve, elle n'a pas encore conscience de ce qu'elle représente et de ce qu'elle a déclenché. Les victimes se bousculent à sa porte. Elle finance son combat avec ses économies, ses galas et va jusqu'à vendre ses instruments de musique. L'action de Nadia dérange. Une maman lui demande de s'occuper du dossier de son fils, Vincent L., mort à Fitilieu, quelques années auparavant après avoir été renversé par la voiture d'une fille de commerçants du village et l'arrivée tardive des

secours. Le dossier sera classé sans suite par le Procureur de la République, Achille Kiriakidès. Nadia fait des recoupements et découvre que ce Procureur semble impliqué dans d'autres affaires délicates et qu'il a depuis celle-ci était muté à Aix-en-Provence. Nadia et la mère du jeune homme décident de demander une autopsie du corps, inhumé un peu rapidement à l'époque.

La réaction est brutale. En octobre 2003, la police débarque au petit matin chez Nadia et sa fille. Brenda est embarquée pour être placée en foyer, sans la moindre préparation et sur un motif fallacieux par le Juge des enfants, Madame Céline Gaudin : la relation mère fille est trop fusionnelle. Brenda a alors dix ans.

Quand la justice commet l'irréparable !
Malgré la demande de main levée des éducateurs et du directeur du foyer dont certains ont été licenciés pour s'être élevés contre le placement abusif de l'enfant, Brenda restera placée huit mois et demi. Le temps d'un enfantement, du premier sourire, des premiers pas, des premiers mots. Des souffrances qui resteront indélébiles dans le cour de la mère et de l'enfant. Lors des audiences, le cas de Brenda n'est même pas abordé, l'avocat lui dit de façon formelle qu'on ne lui rendra pas sa fille.
Les gens se soulèvent : manifestation. Nadia est placée en garde à vue et on lui met le marché en main. `Vous récupérerez votre fille, si vous signer la dissolution de votre association. La mère et la fille ont fait une grève de la faim à l'occasion de laquelle la petite fille perdra deux kilos. Nadia pèse 44 kilos, sa vie est en danger et elle a peur pour sa fille. Sous la contrainte, elle signe la dissolution de son association sur le bureau du procureur. Nous sommes en 2004. Brenda est enfin rendue à sa mère.

Nadia et sa fille, SDF, malgré une maison familiale
Lors du divorce et du partage des biens, Monsieur Reynaud fait croire qu'il est SDF, alors qu'il vit chez ses parents. L'incroyable se produit, la justice non seulement lui donne la maison mais sa femme et sa fille sont expulsées et se retrouvent SDF. Maître Collard, l'avocat de l'époque n'obtiendra même pas une pension alimentaire, pourtant le premier droit pour un parent qui

à la charge d'un enfant. Cependant il n'oubliera pas de prendre au passage... ses honoraires. Des l'instant où la maison sera accordée à Monsieur Reynaud, il la fermera et elle le restera. II aurait pourtant été judicieux que les magistrats pensent avant tout aux intérêts de Brenda qui a grandi dans cette maison. Des questions sont à se poser quant aux interventions des relations dont ne cessent de se réclamer Monsieur Reynaud. La mère et la fille quittent la France pour la Belgique où quelques amis vont tenter de les aider. Mais pour Nadia, c'est l'inacceptable injustice, elle doit récupérer le toit que mérit e sa fille et une pension qui est une obligation légale d'aide à l'entretien de l'enfant. Elle décide de revenir en France et de se battre.

La mort ou la vie !
Le 26 novembre 2004, Nadia engage une nouvelle grève de la faim. C'est à ce moment que devenue son amie depuis peu, je décide de l'aider. Je me heurte à des murs d'incompréhension. Comment peut-elle mettre sa vie en danger alors qu'elle a une petite fille ? Justement leurs souffrances ont dépassé toute mesure et la justice doit réparer, Maître Collard doit réparer. Je saisis les politiques de premier plan, seul le Premier Ministre et Nicolas Sarkozy réagiront mais les présidentielles approchent. Ils m'enverront vers le Préfet du département qui ne saisira ni la mairie, ni les services sociaux alors qu'au regard de son poids, 44 kilos, Nadia est en danger. Même Monsieur Catelan, adjoint au maire pour les affaires sociales, n'est pas informé.

Le Procureur de la République, Monsieur Nadaux que je contacte me répondra par mail un dimanche, refusant toutes discussions sous prétexte que Nadia lui a mal parlé. Nous avons la preuve que c'est faux et qu'elle a simplement évoqué des vérités qui blessent comme le pla
cernent de Brenda. Quelques jours plus tard, le Juge aux affaires familiales accorde enfin une pension pour Brenda avec un effet de six mois rétroactif au lieu de 6 ans. Je saisis France 3 qui décide de faire un sujet, la journaliste va jusqu'à donner sa carte à Brenda qu'elle trouve brillante et intelligente et lui promet qu'elles peuvent compter sur elle. La journaliste au regard de la gravité de l'état de santé de Nadia propose d'aller interviewer le maire puis de revenir vers Nadia et Brenda pour laisser à Nadia le temps de se reposer. La journaliste ne reviendra jamais et ne répondra plus au téléphone. Que s'est-il passé ? Plus tard Nadia demandera à rencontrer Monsieur Nadaux dans l'apaisement. Elle veut comprendre pourquoi on lui a volé sa fille pendant huit mois et demi, pourquoi on lui a tout pris, sa maison, ses meubles mais aussi sa dignité d'être humain. Il a répondu qu'il la rencontrera à condition qu'elle lui fasse une lettre d'excuse.

Suite à la rencontre avec la journaliste, brusquement les choses bougent. Le maire désigne Monsieur Catelan, pour gérer cette affaire délicate, Cet homme de cour, furieux de n'avoir pas été averti de la situation va se battre pour donner dans l'urgence à Nadia un appartement déléguant à Madame Dou, l'assistante sociale responsable du district les aides complémentaires à sa situation. Cette femme simple et professionnelle fait avec les moyens du bord ce qu'elle peut et c'est loin d'être assez. On propose à Nadia la remise à neuf de cet appartement, on lui donnera des meubles, on ira même jusqu'à lui proposer un emploi aux services sociaux au regard de ces compétences professionnelles et de ses qualités humaines.
Maintenant, une porte s'est ouverte. Celle de l'espérance, il reste encore beaucoup à faire car Nadia et Brenda doivent aussi obtenir réparation pour les injustices et les humiliations qu'elles ont subies.

Aujourd'hui, Nadia veut simplement que la justice répare ses erreurs et aussi qu'elle oblige Monsieur Reynaud à respecter ses droits et payer sa pension alimentaire, à vendre cette maison et en faire un partage équitable.

Il est tant dans cette affaire de faire preuve d'humanité. L'espoir est là ! n

Lorène Russell
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