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Retour à la carte de France de ceux qui dérapent Compétent éliminé Association muselée 2020 un député signale les dérives | ||||
Un pouvoir judiciaire français dictatorial qui refuse d'entendre la défense dénoncé par M Ripert avocat L'association de Me RIPERT avec Me GIRAULT (responsabilité dans le suicide de son client ?) au secours d'une |
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Voir l'article sur les fichiers EDVIGE particulièrement en cause dans des détournements prouvés à des fins prvées (totalement impuni par la justice www.victime-ripou.net ) |
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JUSTICE L'avocat grenoblois comparaît pour "outrages à magistrats" |
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Ce matin, au tribunal correctionnel de Dijon, Me Bernard Ripert se tiendra sur le banc des prévenus. L'avocat grenoblois, figure des prét oires réputée pour son franc-parler, répond "d'outrages à magistrats". On lui reproche des propos tenus aux assises de Chambéry, le 17 mars 2007. Les jurés savoyards, ce jour-là, allèrent au-delà du réquisitoire en condamnant ses clients à 18 et 20 ans de réclusion. Alors même que "l'assassinat" venait d'être requalifié en "meurtre"... Le défenseur n'a pas vraiment apprécié. "Vous êtes des malades, des fascistes!" aurait-il lancé à la Cour juste après le verdict, à la reprise de l'audience civile. Explication de texte et arguments de droit Me Ripert dénonce ici un raccourci mensonger et assume une autre phrase : "A Chambéry, vous n'avez aucune humanité, aucune rigueur, vous êtes des malades de la répression... Un pays où il n 'y a plus de justice, c'est un pays fasciste ". Nuance. Il a dit également : "Lorsque je pense au verdict, un seul mot me vient à la bouche, il commence par |
un S, finit un D et se compose de six lettres". On croit comprendre "salaud", lui rectifie malicieusement : "Je pensais au mot sagard". Sagard ? "De l'allemand säger, scieur qui débite le bois en planches" |
précise le dictionnaire. Les amateurs de scrabble se régalent... A ce rythme, l'explication de texte promet d'être croustill ante devant la magistrature dijonnaise. Le prévenu, |
cependant, compte aussi développer des arguments de droit. Au moment du présumé délit, le président de la cour d'assises - "seule autorité compétente en la matière" - n'a rien fait noter sur |
le procès-verbal des débats. Surtout, l'article 41 de la loi du 29 juillet 1881 consacre "l'immunité de la défense". Un privilège quasi diplomatique, on ne saurait "poursuivre un avocat pour des propos tenus à l'audience"... Sur le fond, Bernard Ripert persiste et signe : "Par mes commentaires acerbes, j'ai voulu souligner la dangerosité et la malfaisance d'une certaine judiridiction. Ils n'acceptent pas que je leur dise leurs quatre vérités. Je suis avocat depuis 32 ans, je n'ai jamais pu me résoudre à assister en silence aux méf aits et dégâts de la justice à l'égard des citoyens. Maintenant, ils visent à m'interdire l'exercice de ma profession..." |