Accueil     Juges exemplaires ? 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 ,           Avocats contre la soumission 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 ,                   Un notaire résistant à sa spoiation se suicide
    Retour à la carte de France de ceux qui dérapent dans nos institutions.              2020 un député signale les dérives
  Compétent éliminé    Association muselée  

Corruption, en 2011, la situation s'est aggravée jusqu'au sommet de l'Europe
Les magistrats honnêtes vont-ils continuer de protéger les mafieux parmi eux ? En ne faisant rien contre !
Dans le cas d'Outreau 80 magistrats ont validé les dérives du premier, j'en suis à 300 qui ont enterré mes signalements d'un réseau mafieux de flics qui revendaient les fichiers de la police pour des spoliations dont la mienne au profit d'élus. Quels seront les suivants ?
DES DISCOURS, MAIS RIEN CONTRE LES COUPABLES ! ! ! (Hypocrisie de CSM)
Source Le Dauphiné Libéré du 13 octobre 1998 (Zoom) Un discours pour rien ?

LIVRON-SUR-DRÔME
CONFÉRENCE
La justice face à la
corruption
Le conférencier, François Colcombet, député, membre fondateur du syndicat de la magistrature, a expliqué par quelques définitions ce que la corruption pouvait être pour faire agir quelqu'un contre son devoir, sa conscience en utilisant des pouvoirs dont on a été investi pour un bénéfice personnel.

François Colcombet, député, membre fondateur du syndicat de la magistrature, a développé son analyse de la corruption et des changements souhaitables pour une justice assurant l'égalité de tous devant la loi

Pour sa rentrée, l'association "Ensemble", fidèle à sa culture humaniste et solidaire, organisait une conférence-débat vendredi soir sur le thème de la justice face à la corruption. Pour l'animer, le président Jean Hoibian recevait François

Colcombet, député de l'Allier, ancien magistrat, membre fondateur du syndicat de la magistrature et du comité de rédaction de la revue "Esprit". Après s'être présenté, le conférencier a expliqué par quelques définitions ce que la corruption pouvait être pour faire agir quelqu'un contre son devoir, sa conscience en utilisant des pouvoirs dont on a été investi pour un bénéfice personnel. De nombreux exemples de corruption ayant défrayé les chroniques nationales et internationales ces derniers mois ont été cités.

Un fait est certain : la corruption existe et est acceptée et même parfois tolérée. « Mais il ne faut pas pour autant l'associer à toutes les causes. Pourtant, les magistrats veillent même si certains sont vulnérables face aux pressions locales et même politiques », soulignera François Colcombet, associant partiellement à cet état de fait les médias

médias « qui ne mentent pas mais pèchent par omission en ciblant leurs informations ». Les bruits et l'enchaînement médiatique sécrètent un sentiment de confusion, de fatigue, d'impuissance voire d'acceptation chez nombre de na citoyens

Dès lors, l'équilibre politique, économique et social du pays n'est-il pas en danger ?

François Colcombet qui ne veut pas sanctionner au-delà du raisonnable souhaite plus de transparence dans les affaires et la mise en place de vrais contrôles effectués dès le début des diverses réalisations ou créations afin de déceler les trucages de marchés, les faux bureaux d'étude, les dévoiements de la décentralisation, les emplois fictifs, la corruption internationale...

La deuxième partie de cette conférence fut consacrée à la justice et son fonctionnement. Après un historique de la notion de justice et de son évolution au fil des siècles, F.

Colcombet fit un exposé sur le fonctionnement de la magistrature proposant au passage certains changements souhaitables concernant la nomination des procureurs, la formation des magistrats, la participation de citoyens élus au côté des magistrats, la mise en place de juges professionnels dans les tribunaux de commercé et aux prud'hommes... Il fut aussi question de la réforme de la justice annoncée par Elisabeth Guigou, garde des sceaux, l'orateur regrettant que certaines de ses réformes mêmes si elles vont dans le bon sens, ne soient pas assez profondes.

Un débat très intéressant où il fut question de la détention provisoire, de la présomption d'innocence, du secret de l'instruction et de la publicité faite par les médias, de l'indemnisation des victimes, de la libération sous caution et des prisons.

J. DESPESSE

Dérapages corruption à la direction de l'Europe Vidéo :