Dérapent dans le département 76 : juges huissiers no-tai-res mandataires avo-cats poli-ciers, et sur le reste de la France | ||
Trop souvent la quasi impunité règne ! Pour la dépossession de René FORNEY tout le réseau des crapules d'huissiers à Grenoble a participé et une juge corrompue valide | ||
La prison ferme sera-elle bracelet électronique avec des horaires très larges comme ici ? Combien de suicides a t-il provoqué ? Faits Divers Condamné pour avoir détourné 683 000 euros, l'ancien huissier du Havre de retour à la barre Un ancien huissier de justice du Havre était convoqué vendredi devant la cour d'appel de Caen (Calvados), après avoir soutiré près de 683 000 euros à quatre personnes âgées placées sous tutelle.
Un ancien huissier de justice du Havre était convoqué vendredi devant la cour d'appel de Caen (Calvados), après avoir soutiré près de 683 000 euros à quatre personnes âgées placées tout tutelle, entre 2007 et 2011. Condamné en première instance à quatre ans de prison dont trente mois avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans, Patrice Richer a contesté la saisie d'une maison située à Bonneville-la-Louvet et de deux appartements qu'il possède à Nice (Alpes-Maritimes) et Cagnes-sur-Mer. Ses biens seraient, selon lui, le seul moyen dont il dispose aujourd'hui pour dédommager les personnes vulnérables dont il a abusé. « Ce n'est pas son salaire de palefrenier qui va lui permettre de rembourser les sommes importantes qui ont été détournées. Il s'est engagé à vendre ces logements », a plaidé son avocat. En première instance, le 28 novembre 2017, le tribunal correctionnel a accordé près de 850 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles. Pas assez d'une vie pour rembourser sa dette Présent à l'audience, l'intéressé a réaffirmé vouloir réparer sa faute. Il aurait déjà remboursé près de 39 000 euros à l'une de ses victimes, les trois autres ayant refusé l'échéancier qui leur a été proposé. Désormais palefrenier/soigneur, l'homme lui verse environ 1 000 euros tous les mois. Seulement, « à ce rythme, je n'aurai pas assez d'une vie », a résumé l'ancien vice-champion du monde d'aviron, qui vit dans le Pays d'Auge. Surtout, les deux appartements au cour du litige auraient été acquis grâce à un héritage issu de sa grand-mère. « Ils n'ont aucun lien avec l'infraction. Leur origine est parfaitement licite », a insisté l'avocat du quinquagénaire. Dans ses réquisitions, l'avocat général venait de s'opposer quelques minutes plus tôt à cette requête, en pointant du doigt « de l'argent dont on ne connait pas très bien l'origine ». Une nonagénaire spoliée de 563 000 euros Aux yeux de Pascal Chaux, les deux appartements pourraient avoir été payés grâce aux économies spoliées aux personnes vulnérables, dont l'ancien huissier gérait la tutelle. « Les dates posent question », a reconnu l'un des trois magistrats de la cour, évoquant un possible blanchiment. Les biens ont été acquis seulement un an après les faits reprochés au prévenu. Il y a un an, le tribunal de Lisieux avait décidé de saisir les deux appartements et la maison pour ne pas laisser le sort des victimes « au bon vouloir » de l'escroc, a rappelé le président de la cour. Les avocats des parties civiles avaient pourtant plaidé en faveur du prévenu, afin que la vente de ce qui a été saisi profite à leurs clients et pas à l'État. « J'ai encore un rôle à jouer dans la société » Motos, BMW, voyages, hôtels, restaurants... Patrice Richer menait la grande vie avec l'argent volé. « Il fallait que je dépense pour exister », a reconnu le père de famille, qui pouvait alors dépenser jusqu'à 6 000 euros rien qu'en alcool. L'homme avait également acheté pour 68 000 euros de matériel agricole pour le haras de sa femme. Pour assurer son train de vie dispendieux, l'ancien huissier établissait des chèques à son nom et retirait de l'argent liquide des comptes de ses victimes. En près de deux ans, il a notamment détourné 563 000 € des comptes d'une Honfleuraise de 87 ans, décédée en 2011. « Je savais ce que je faisais. Seulement, je ne pense pas être un mauvais citoyen », s'est défendu le prévenu, qui a également demandé à ne pas être privé de ses droits civiques et civils. « J'ai encore un rôle à jouer dans la société », a tranché Patrice Richer. La cour d'appel de Caen a mis sa décision en délibéré. Elle rendra son arrêt le 6 février prochain. © ParisNormandie.fr 2018 - Tous droits réservés |
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