Sarah MONASTIRI
Avocat à la Cour
Barreau des
Pyrénées-Orientales
20 rue camille desmoulins
66000 PERPIGNAN
Tél : 07.82.36.15.02
Fax : 09.78.65.05.05
ad.monastiri.avocat@gmail.com
Case Palais 71
Activités dominantes
Droit civil
Droit de la famille
Droit pénal
Droit du travail
Droit des affaires
Réception sur rendez-vous
du lundi au vendredi
de 9h à 12h
et de 14h à 19h
Le règlement des honoraires par
chèque est accepté.
La demande de renseignements téléphoniques est incompatible avec le secret professionnel.
Il n'est donc répondu que par courrier ou sur rendez-vous.
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Monsieur René FORNEY
4 chemin Montrigaud
38000 GRENOBLE
PERPIGNAN, le 19 novembre 2021
Nos Réfs. : MAILLE / Divers Madame, Monsieur,
Je vous écris en ma qualité de Conseil de M. Jean-Pierre MAILLE qui m'a saisi des difficultés qu'il rencontrait pour obtenir la suppression ou le retrait de plusieurs articles de presse figurant sur internet et dont l'URL est le suivant et notamment des vidéos jointes aux articles
http://www.trafic-justice.net/trafic-justice/SITENE17/VEREUX/departem/66/avocat/maille.htmAussi, en application des articles 17.1 .c cet 21.1 du Règlement général sur la protection des données (RGPD), nous vous remercions de supprimer cet article qui évoque des données personnelles concernant M. Jean-Pierre MAILLE.
En effet, cet article fait référence à un Jugement du Tribunal Correctionnel de MARSEILLE en date du mois de septembre 2014 soit presque 7 ans à présent. Il n'existe pas de motif légitime impérieux pour le traitement de cette information.
M. Jean-Pierre MAILLE a purgé sa peine et il a cessé son activité professionnelle d'avocat depuis le mois de janvier 2013 et il ne pourra plus exercer cette profession compte tenu de cette condamnation.
Ainsi, cette information est devenue obsolète puisqu'il n'a plus de contact avec une quelconque clientèle et il ne pourra plus en avoir de quelque manière qu'elle soit.
Mon client essaie, à présent, de reconstruire une vie personnelle, familiale et professionnelle.
Or, le maintien de cet article, disponible sur internet, ne lui permet pas d'assurer cet objectif.
Or je me dois de vous rappeler que si la liberté de la presse est effectivement consacrée au travers de la jurisprudence, celle-ci connait la limite du droit à l'oubli et du droit au respect de la vie privée. Il faut dès lors considérer que cette information ancienne, aujourd'hui obsolète n'a plus aucune vocation à informer le public. C'est d'autant plus vrai que mon client ne pourra plus jamais exercer la profession d'avocat, que sa condamnation date de près de 8 ans à présent. Que plus encore les articles cités ont été retirés par le journal concerné.
Il conviendra par conséquent de retirer les articles litigieux et ce afin de permettre à mon client de se reconstruire.
Enfin, nous vous remercions, également, de faire le nécessaire pour que ces pages ne soient plus référencées par les moteurs de recherche (article 17.2 du RGPD).
Vous voudrez bien me faire parvenir votre réponse dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai d'un mois à compter de la réception de ma demande (article 12.3 du RGPD).
Conformément à mes règles déontologiques, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous communiquer les coordonnées de votre Conseil habituel et lui transmettre ce courrier.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, et dans l'attente,
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de mes salutations les plus respectueuses.
Sarah MONASTIRI
Or, le maintien de cet article, disponible sur internet, ne lui permet pas d'assurer cet objectif.
Or je me dois de vous rappeler que si la liberté de la presse est effectivement consacrée au travers de la jurisprudence, celle-ci connait la limite du droit à l'oubli et du droit au respect de la vie privée. Il faut dès lors considérer que cette information ancienne, aujourd'hui obsolète n'a plus aucune vocation à informer le public. C'est d'autant plus vrai que mon client ne pourra plus jamais exercer la profession d'avocat, que sa condamnation date de près de 8 ans à présent. Que plus encore les articles cités ont été retirés par le journal concerné.
Il conviendra par conséquent de retirer les articles litigieux et ce afin de permettre à mon client de se reconstruire.
Enfin, nous vous remercions, également, de faire le nécessaire pour que ces pages ne soient plus référencées par les moteurs de recherche (article 17.2 du RGPD).
Vous voudrez bien me faire parvenir votre réponse dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai d'un mois à compter de la réception de ma demande (article 12.3 du RGPD).
Conformément à mes règles déontologiques, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous communiquer les coordonnées de votre Conseil habituel et lui transmettre ce courrier.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, et dans l'attente,
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de mes salutations les plus respectueuses.
Sarah MONASTIRI |