Accueil Voir aussi localement Prostitution Le procureur HONTANG de Bayonne fait scandale Les sources : le Figaro du 21 décembre 2004 Articles Le Parisien | |||
Voir l'ensemble des publications sur ces détournemants de fonds et abus de faiblesse |
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La république du 30 Janvier 2009 (Voir texte recopié ci-dessous) (La procédure en appel) |
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Les quatre prévenus dans l'affaire de l'ex-Udaf ont été relaxés. A leur sortie du tribunal, deux d'entre eux ont été pris à partie par les familles de victimes. L e tribunal de grande instance de Pau a estimé qu'il y a lieu de tenir pour acquise la prescription de l'action publique concernant les faits imputés aux prévenus qui ont été relaxés. Le rapport d'enquête avait été établi en 2006 pour des faits antérieurs à 2000. |
leurs auteurs d'enrichissement personnel, « un détournement de fonds au préjudice de personnes vulnérables » (notre édition du 7 novembre dernier). Relaxés mais pris à partie |
prescription est sans équivoque. Il fait valoir que « les divers organes de contrôle de la tutelle de l'Udaf-64», qu'il s'agisse de la Ddass, des services préfectoraux, de l'Unaf, du conseil général, du procureur de la République ou des juges des tutelles «pouvait avoir connaissance de l'existence et du mode de fonctionnement du compte pivot au moins depuis 1998. » Et expose que « si la régularité comptable et l'usage fait des sommes dégagées par les intérêts générés faisaient discussion depuis cette date, c'est bien que leur existence même n 'en était pas dissimulée... » Le procureur fera-t-il appel ? Du côté des parties civiles, Me Béatrice Spiteri, qui avait déposé pour l'Asfa 325 dossiers pour lesquels l'aide juridictionnelle a été |
accordée, devrait saisir le juge civil. Quant à Me Maripierre Massou, représentante des victimes se considérant « spoliées », elle a ironisé en observant que l'Unaf voulait faire de ce procès un exemple national... Le détournement de fonds non prescrit serait de l'ordre de 965 000 euros d'intérêts sur le capital des familles, lequel aurait été remboursé, avait-on avancé de l'autre côté de la barre. Me Massou soutient que « le procès a été présenté à l'envers. »Elle a l'intention d'interjeter appel. Pour cela, il faut que le procureur fasse appel de la décision : «A un moment la mascarade doit finir! » s'exclame-t-elle. Et d'invoquer la faute de la justice de la Daass et des tutelles : « On a poursuivi quand l'Udafa été liquidée. On a laissé faire la prescription !» Le ministère et le chef de l'État ont été alertés par les familles. Le ministère public n'avait pas éludé la responsabilité de la puissance publique qui avait ferme les yeux sur des pratiques à tout le moins contestables. JACQUES CAUBET |