Dérapages dans le département 18 juges huissiers n-o-t-a-i-r-e-s avo-cats gendarmes policiers |
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Détournement d'un héritage ? Aide ou entrave de la justice ? Qui est le notaire ? |
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La Nouvelle République - CHER - Justice - Samedi 21 février 1998 - BOURGES -Décès 1991 - en 2002 toujours en procédures ! ...« que ce procès soit traité dans un département éloigné du Cher... pour que la justice s'exerce en toute équité »... |
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Samedi 21 Février 1998 |
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C'est une très longue histoire, celle d'un Ukrainien, Yvan Mazur qui, pour des raisons politiques, avait laissé femme et fille au pays pour s'installer à Torteron en 1950. En 1991, l'homme rendait son dernier soupir, et des amis à lui, Témoins de Jehovah, se retrouvaient légataires testamentaires et héritiers. Et Xsénia Mazur, la soixantaine aujourd'hui, hérite de sa part. |
Seulement, elle ne trouve pas tout ça très clair, et dépose plainte pour captation d'héritage, on avocat soulève aussi un point de droit: un ministre du culte ne peut pas hériter. Les Témoins de Jéhovah, amis de, son père, entrent-ils dans cette catégorie. Par contre, un nouveau notaire devra refaire entièrement la procédure de succession. |
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Justice Héritage : la fille oubliée de l'ukrainien Après avoir été oubliée dans le règlement successoral de son père, qui vivait à Torteron et dont elle ignorait l ' existence, une femme d'origine ukrainienne saisit la justice française pour faire valoir ses droits. Au centre des attaques, un notaire du Cher et un chef de communauté des Témoins de Jéhovah. |
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BOURGES. - . C'est le Dieu lui-même qui vous a envoyé ».
Dans un courrier daté du 8 décembre 1994, et expédié de Vinnitsa, en Ukraine, à quelques kilomètres de Tchernobyl, Ksnnia Mazur voyait en Jean-Claude Fransino un envoyé du ciel. Cet homme bataille ferme depuis 1994 pour faire reconnaître les droits de cette femme d'une cinquantaine d'années, depuis la mort de son père, en 1991, à Torteron. Son père s'appelait Ivan Mazur. De nationalité ukrainienne, il émigra en France après avoir été fait prisonnier des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Ancien de l'armée Rouge, et craignant d'être accusé de désertion, il débarqua définitivement à Torteron en 1950. 11 ne reverra et n'aura jamais de nouvelles de sa femme et de sa fille. « Dupé, roulé » A son décès, le 28 septembre
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1991, le notaire dressa l'inventaire une quinzaine de jours plus tard, et l'acte notarié qui reconnaissait le couple de Témoins de Jéhovah comme seuls héritiers, sans procéder à aucune vérification, ni recherche sur la descendance du défunt », précise Me Pion, avocat, défendant Ksenia Mazur. Le 22 janvier 1992, en seulement six mois, l'héritage était définitivement bouclé. Le même jour, les héritiers vendaient' les deux maisons d'habitation. De là, il partira en croisade comme mandataire de Ksnia Mazur, pour que la justice et la vérité soient enfin reconnues. Quatre notaires, dont deux du Cher, refusent de reprendre la succession. |
cession ", en réintégrant certains éléments qui avaient été oubliés. Une succession qui tient compte désormais de l'existence de la fille du défunt, mais qui maintient les droits des légataires. Mais te combat n'est pas terminé pour autant. D'une part parce que les sommes sont contestées, d'autre part parce que la famille Maur soupçonne quelques anomalies. Faux en écritures ? Ainsi, le 5 octobre 2001, une plainte a été déposée contre le notaire pour inscription de faux en écriture publique, avec «documents à l'appui » Nous en sommes à l'heure actuelle au stade des échanges de conclusions », précise le mandataire. Déplorant que te procès du notaire soit « repoussé la famille Mazur n'a plus, désarmais qu'une intention : « que ce procès soit traité dans un département éloigné du Cher... pour que la justice s'exerce en toute équité ». Affaire à suivre, Cédric Courte. |