Accueil   20.000 fichiers de la police vendus 600.000 €   Mobiles     BESANCENOT fliqué aussi 
Le fichage EDVIGE va agraver les détournements,
Les bases élèves et les données de santée subiront le même sort que http://www.victime-ripou.com
D'autres militants : http://bigbrotherawards.eu.org/article1220.html

Alors que GIRAUD a utilisé contre moi tous ses copains flics ripoux de Grenoble pour faciliter ma spoliation, qu'aurait-il fait s'il avait pu vendre des vidéos ?
Page 4 du tract distribué à Grenoble qui pose la question du détournement des données comme dans mon cas qui ont servies à l'amant de mon ex épouse (ex policier- GIRAUD Paul Maurice) à organiser ma spoliation totale en employant son réseau qui déjà utilisait des gros bras (comme LAMBERT François) pour des expulsions immobilières pour le compte de promoteurs sans scrupules. Un outil aussi pour détruire toute opposition à notre dictature démasquée.

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POURQUOI NOUS SOMMES CONTRE LES CAMERAS

LES CAMERAS SONT UNE ATTEINTE A LA VIE PRIVEE.

Nous ne voulons pas être filmés en permanence dans l'espace public. Nous n'avons pas envie que l'on sache à tout moment où nous allons, avec qui nous . discutons dans la rue, quelles sont les personnes qui nous rendent visite. La vie privée est un droit, y compris sur la voie publique. Vous pensez n'avoir « rien à vous reprocher » ? Mais si vous acceptez d'être filmés, c'est que vous acceptez déjà d'être coupable de quelque chose.

2. LA VIDEO-SURVEILLANCE, C ' EST L ' INSTITUTION DE LA PEUR.

Les caméras laissent penser qu'il faudrait se méfier de tout le monde. Plus personne ne serait en sécurité. En installant des caméras, on crée une peur en faisant mine d'y répondre. C'est la même chose quand les hélicos de la'police survollent la Villeneuve toute la nuit : nous sommes tous surveillés car tous considérés comme des délinquants, des criminels, voire des terroristes potentiels. Tous suspects à leurs yeux : la présomption de culpabilité remplace la présomption d'innocence. Les caméras n'ont d'ailleurs pas été placées au hasard : elles suivent, entre autres, le parcours des manifestations.
Mais si dix ans de discours sécuritaires ont réussi à imposer un climat de peur, c'est aussi parce que la rue et les personnes que vous y croisez vous sont souvent inconnues, que vous y êtes peut-être seul, et qu'elle n'est qu'un passage au lieu d'être un lieu de vie. La transformation de la ville en fourmillière, l'asseptisation des bâtiments et le flux continu rendent les personnes agressives et apeurées. Dans un monde où l'immobilité est à la fois inefficace et suspecte, la peur des autres finit par guider tous les rapports. Cela, nous pouvons le combattre.

3. LA VIDEOSURVEILLANCE C 'EST DE LA MAGIE.

La pensée sécuritaire, qui a contaminé ces dernières années toute la classe politique en mal de légitimité, a construit un ennemi imaginaire : la délinquance. Et pour lutter contre cet enemi imaginaire, les industriels ont conçu une arme magique : la vidéosurveillance. Parce qu'il n'y a que la magie qui peut à la fois empêcher un délit et le voir. Plus les politiques sentent leur légitimité s'écrouler, plus ils installent de caméras. La violence est la conséquence de la misère. Et on ne lutte pas contre la violence sans lutter contre la misère.

En réalité, les caméras ont un effet plus important que celui de réduire ou non la délinquance, ou l'insécurité, ou n'importe quel autre mythe : elles privatisent l'espace public, sur l'argent public. Nous payons les industriels de la « sécurité », pour faire de nos quartiers des espaces dans lesquels nous ne sommes plus les bienvenus. Les camé-ras envoient alors un message au passant : « ici, il faut être riche, bien habillé. consommer et circuler ; les autres. passez votre chemin ».

4. UNE CAMERA. PUIS DEUX, PUIS TROIS, ET PUIS D ' UN COUP ... 60000.

Depuis 1995, des caméras de surveillance sont installées sur la voie publique discrètement et petit à petit pour éviter les protestations. A présent, et après une première vague au centre-ville, la mairie installe des dizaines de nouvelles caméras dans les quartiers Capuche, Jardin de Ville et Village-Olympique. Ces caméras sont une étape de plus dans la confiscation de nos libertés : lois LSQ, LSI, Perben, Lopsi, Loppsi 2, plan vigipirate, fichier Base-élève, fichage biométrique et Adn, procédures antiterroristes... Jusqu'à quand accepterons-nous l'avalanche sécuritaire sans réagir ?

5. NOUS VOULONS DES RUES ACCUEILLANTES, PAS DES ESPACES ASEPTISES ET SOUS CONTROLE.

L'espace public appartient à tous, alors que la gestion policière nous dépossède de la rue, confiant toute responsabilité aux «autorités». Dans les espaces surveillés, il ne nous reste plus qu'à circuler et consommer. A nous de choisir : voulons nous des rues contrôlées par dés machines, rationnalisées et impersonnelles, ou des rues vivantes, populaires et accueillantes ?

A chaque nouveau projet délirant (comme le stade), de nouvelles caméras apparaissent. Un hasard ? Non, car la vidéosurveillance est inséparable de l'asseptisation de Grenoble : regardez la caserne de Bonne, ancien quartier militaire transformé en parc à riches, ou le projet Giant, la future cité pour chercheurs ; bientôt l'Esplanade aussi coulera sous les assauts des urbanistes. Et nous, il faudrait que nous marchions au pas, Grenoble deviendra-t-elle une mégalopole pour le plaisir de quelques cadres du high-tech ?

6. LA TRANSPARENCE EST TOUJOURS A SENS UNIQUE.

Les caméras et les autres technologies de contrôle rendent nos actions et nos déplacements transparents aux yeux des mouchards qui les gèrent. A l'inverse, il n'a jamais été question d'installer des caméras dans le bureau du préfet ou celui du maire, et encore moins dans les salles du Commissariat à l'Énergie Atomique et de Minatec. Gageons qu'aucun élu ne serait d'accord avec cette proposition. Et pourtant, c'est là que des décisions qui nous concernent tous sont prises chaque jour. Mais quel contrôle avons nous sur ces institutions ? L'exemple des camé-ras est éloquent : ce n'est pas la mairie qui a annoncé les installations en janvier, et qui a rendu public le schéma directeur en juin, mais les opposants.

Retrouvez tous les épisodes précédents de la campagne sur grenoble.indymedia.org