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Les bases élèves et les données de santée subiront le même sort que http://www.victime-ripou.com
D'autres militants : http://bigbrotherawards.eu.org/article1220.html

Un tract distribué à Grenoble qui pose la question du détournement des données comme dans mon cas qui ont servies à l'amant de mon ex épouse (ex policier- GIRAUD Paul Maurice) à organiser ma spoliation totale en employant son réseau qui déjà utilisait des gros bras (comme LAMBERT) pour des expulsions immobilières pour le compte de promoteurs sans scrupules. Un bon outil pour les dictateurs.
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STOPCAMERAS38@RISEUP.NET
DEMONTONS LES CAMERAS

SOMMAIRE :
PAGE 1:
- Rassemblement le 16 Novembre en soutien à la militante CNT arrêtée le ler mai 2010.
PAGE 2 :
- Ce qu'on trouve dans les tiroirs de la mairie. - Surveillance ou protection ?
PAGE 3:
- Des robots dans les rues.
- Sous l'oeil des cameras, le bouquin.
PAGE 4:
- Pourquoi nous sommes contre les cameras.

RASSEMBLEMENT LE 16 NOV
DEVANT LE TRIBUNAL DE GRENOBLE A 9 HEURES
(TRAM CITE INTERNATIONALE)

Le 1er mai 2010, au cours de la manifestation, un cortège qui brandit une banderole «la mairie se prend pour big brother : crevons lui les yeux» procède au démontage en règle de deux caméras 360`, cours Jean Jaurès et rue Lesdiguière, sous les applaudissements nourris des autres manifestants. Un beau moment de réappropriation de l'espace public, et un message clair : les habitants de Grenoble ne veulent pas vivre dans un laboratoire policier.

Pour ne pas revenir bredouille, la police arrête violemment une personne au hasard dans le cortège voisin, celui des syndicalistes de la CNT. Deux audiences plus tard, la police n'a apporté aucune preuve (logique après une arrestation au hasard), mais la militante de la CNT est toujours dans l'attente du verdict.

Soutenons la personne inculpée, et montrons à la mairie, qui s'est constituée partie civile, que nous ne plongerons pas avec elle dans le délire sécuritaire.

Ce 6eme tract est édité par Démontons-les-caméras, collectif créé début 2010 pour le démontage de la vidéosurveillance et des idéologies sécuritaires.
Grenoble, octobre 2010

Devinette. Pourquoi la ville de Grenoble dépense-t-elle cette année 1 million d'euros dans la vidéosurveillance ?

Parce que depuis les Émeutes de la Villeneuve, MM. Sarkozy et Hortefeux ont fait de Grenoble leur terrain de jeu. La droite locale en remet des tartines dans le dé l ire sécuritaire et policier. Suite au fameux «discours de Grenoble», réputé internationalement comme xénophobe et sécuritaire, le maire Michel Destot n'a pas trouvé mieux à faire que de réclamer plus de policiers pour Grenoble et d'installer plus de caméras dans les rues.

Parce que partout règnent inégalités et liberté surv eillée. Régulièrement, grèves et révoltes naissent puis s'éteignent sous les coups de matraques. Comme l'épisode des émeutes des banlieues en 2005, qui a permis de relancer le concept «d'insécurité», et a marqué une nouvelle poussée du contrôle social qui nous frappe tous désormais.

En 2005, le pouvoir avait promis de l'argent pour les ban lieues : aujourd'hui, cet argent est utilisé pour installer partout des caméras de surveillance de l'espace public. Un espace public sous surveillance, n'est-ce pas déjà une prison ?

Parce que le marché de la sécurité est un fruit juteux et que les industriels l'ont bien compris. C'est pour cela que le ministère de l'Intérieur s'est fixé l'objectif de tripler le nombre de machines en France : pour ça il fait pression sur les collectivités locales par l'intermédiaire des préfectures. À Grenoble, le préfet demande depuis 2009 à la Mairie d'investir dans le vidéoflicage. Résultat : en janvier 2010, le maire faisait installer les premières caméras en centre ville. Depuis, il se présente comme un «simple technicien» du «sentiment d'insécurité». Contrai rement à lui, nous pensons que la vidéosurveillance n'est pas qu'un outil : c'est une politique. Et nous pensons que l'usage de technologies ne doit pas se substituer à la ré solution politique des causes des problèmes sociaux l'inégalité et la misère.

Face à la machine de guerre sécuritaire déployée par l'État, il reste la capacité des habitants à choisir : reprenons l'espace public, réapprenons à gérer nos espaces collectifs, et commençons par démonter ces caméras.

DEMONTAGE DES CAMERAS
ARRET DES PROJETS DE VIDEO SURVEILLANCE
ET DES POLITIQUES SECURITAIRES