La voix du peuple. Mai 2006 Pages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 Février 2006 Oct 2008
En 2008 - Rétorsions contre le journaliste (Verdict)
Texte recopié :
volé, et je me suis écroulé. Mr CWIKOWSKI continuait de me frapper au sol. Je n'ai compris
l'étendue des faits que le lundi 10 avril quand mon avocate m'a remis le fax de la déposition
du témoin Pierre-Henri BARNEZET. Je sais maintenant que je suis resté plusieurs minutes au
sol totalement inconscient sous les coups avant de me relever et de remarquer que Mr
DESCOURS était en difficulté avec Mr CWIKOWSKI et du monde qui les entourait. La
violente intervention de Mr CWIKOWSKI, qui est de stature importante, a eu lieu au milieu
de cinq témoins, deux femmes, un grand-père de 82 ans, un Ardéchois bien plus mince que
moi avec mes 64 kilos, et Mr DESCOURS, qui n'a fait que son devoir de citoyen responsable
malgré son infériorité physique évidente. Sans concertation possible cinq témoins ont déposé
dans divers lieux, dans l'heure suivant les faits. D'autres témoins sont arrivés et ont séparé
CWIKOWSKI et DESCOURS. Avec Mr DESCOURS, j'ai été menotte brutalement dans le
dos, arrêté, placé 48 heures en garde à vue au motif de " violences en réunion sur Mr
CWIKOWSKI. " Et Mr CWIKOWSKI est resté libre !
La réaction de la police grenobloise est accablante. Les gardiens de la paix présents sur
les lieux se sont contentés de regarder. Deux témoins, Mr BARNEZET et Mme ARNAUD,
constatant l'implication de la police de GRENOBLE, ont pris peur et sont partis témoigner à
la gendarmerie de MONTELIMAR (26). Après 48 heures d'isolement, un avocat désigné
s'est manifesté juste avant notre audience de comparution immédiate jeudi 6 avril à 14 heures.
Ma présentation en comparution immédiate avec Mr DESCOURS a eu lieu sans aucun des
quatre témoins que j'avais nominativement désignés, ni aucun des témoins adverses
d'ailleurs. J'ai appris qu'une avocate a déposé en déclarant avoir pris des photos de la scène,
mais le juge, Mr PRADIER, a précisé à l'audience qu'il s'agissait de photos " de visu " et que
" elle avait voulu dire qu'elle avait photographié la scène des yeux. " C'était donc des photos
imaginaires.
Victimes, nous avons été traités comme des coupables. Nous avons été arrêtés
uniquement sur la foi des fausses déclarations de Mr CWIKOWSKI à son ancien collègue de
travail, gradé de la police. Ce policier qui a dirigé notre arrestation avait salué d'un toucher de
main CWIKOWSKI et sa compagne, en salle d'audience, dix minutes avant notre agression.
Ce qui démontre les liens d'amitié existant entre ces deux personnes.
Nous devons notre remise en liberté aux actions médiatiques des témoins écartés
scandalisés par la manière de l'intervention de la force publique à notre encontre.
Le Juge PRADIER était déjà intervenu comme magistrat à mon encontre à deux
audiences concernant Mr CWIKOWSKI et s'était publiquement déclaré incompétent à me
juger pour des raisons de partialité, et cela cinq semaines seulement avant cette audience de
comparution immédiate. J'ai engagé les démarches pour qu'une requête en suspicion légitime
soit diligentée à ce sujet. Vous constaterez que, dans cette affaire, des personnes ont utilisé
leur fonction dans les institutions de la police et de la justice pour des règlements de compte
personnels. Mr SAMUEL, Mr BOREL-GARIN, vos responsabilités vous imposent de prendre
des dispositions pour faire sanctionner ces dérapages évidents. Je vous remercie de
m'informer des suites données à ce dossier et je reste à votre disposition.
Veuillez agréer. Messieurs, mes respectueuses salutations.
René FORNEY.
René FORNEY et son ami Pierre-Marie DESCOURS ont été condamnés à trois
mois de prison avec sursis suite à l'agression qu^ils ont subie de la part de Bruno
CWIKOWSKI en plein jour devant le Palais de Justice de GRENOBLE à 14h30 le 4
avril 2006. Déjà, le 9 janvier 2006, René FORNEY a écopé de quatre mois de prison avec
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