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Des Juifs et une autre association contredit le Dauphiné Libéré Grenoble du 10/05/09 - Jean Luc Médina à droire (Texte recopié ci-dessous) Imprimer cette publication |
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GRENOBLE ET SA REGION
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A quelques jours du traditionnel dîner du C r i f (Conseil représentatif des institutions juives de France), Jean-Luc Médina commente ses neuf années de présidence. Une présidence qu'il abandonnera dans un mois, pour laisser émerger une nouvelle équipe. Quel bilan tirez-vous de ces neuf années ? « Quand j'ai été élu en septembre 2000, le processus de paix était sur le point d'aboutir au Proche-Orient. L'antisémitisme en France était en régression. Je devais donc m'engager sur une barque en eau douce, or, j'ai pris la bourrasque de plein fouet. On a vu le processus de paix se compliquer et l'antisémitisme se développer en France ». Et aujourd'hui, Dieudonné présente une liste antisioniste aux Européennes... Pensez-vous donc que la situation est pire qu'en 2000 ? « Je pense que cela va plus mal en effet, mais aujourd'hui, les médias, les hommes |
politiques, la justice ont davantage conscience de ce qui se passe. Le combat est encore devant nous, mais on ne peut pas dire que la communauté juive est seule ». Quelles sont vos craintes ? « Lors des manifestations de janvier, durant la guerre à Gaza, j'ai été tétanisé de voir des personnes acclamer des propos virulents à rencontre de la communauté juive. Pendant cette période, on a d'ailleurs connu un pic d'antisémitisme à Grenoble, et même une alerte à la bombe. Face à cela, ma grande crainte |
est que les jeunes juifs se communautarisent ». Quels sont les moments forts que vous avez envie de garder en mémoire ? « Les neuf dîners du Crif. On a invité quatre personnalités de droite, quatre de gauche et un Modem. Cette année, notre invité est André Vallini. Et les neuf prix Louis Blum, des droits de l'homme pour la mémoire de la Shoah, attribués à SOS Racisme, Simone Weil, les époux Klarsfeld, les Justes de l'Isère, le prêtre Patrick Desbois... Je retiendrai également |
tout le travail mené à Grenoble sur la spoliation des biens juifs. Et enfin, que durant ces neufs ans, on a toujours eu à nos côtés des personnalités d'exception, préfet ou procureur et, avec pour fil rouge, le maire de Grenoble. J'ai également essayé de promouvoir le dialogue judéo-musulman en créant le collectif "Grenoble espérance" et en faisant venir le bus de l'amitié ». Jeudi, vous présiderez pour la dernière fois le dîner du Crif... « Le but de ce dîner du Crif |
est de faire l'explication de texte, sur ce qu'est l'antisémitisme aujourd'hui. Mon mandat se termine en septembre, mais je me retirerai en juin afin de laisser du temps à la nouvelle équipe pour se préparer. Ma vice-présidente, Edwige Elkaïm, est candidate. Je passe la main, sans crainte, ce sera mieux encore ». Quel regard portez-vous sur la politique d'Israël aujourd'hui ? « Vous savez, j'ai longtemps été perçu comme le consul de l'Etat d'Israël à Grenoble, alors que je n'étais que le représentant du judaïsme. Dès le début de mon mandat, j'avais annoncé que j'étais d'une sensibilité proche de Rabin et de Ferez. Ce qui veut dire que Lieberman, ce n'est pas ma tasse de thé. Cependant, le gouvernement de centre-gauche n'a pas fait avancer le processus de paix, pire, il y a eu deux guerres. Des figures de droite peuvent dès lors se révéler, cela a été le cas de Begin ou de Sharon. L'Histoire a montré que ce sont les hommes les plus durs qui font admettre les plus grandes concessions ». Propos recueillis par F. A. |
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