Dérapages dans le département 48 juges huissiers notaires avocats po- li- ci- ers Préfet sur le reste de la France |
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DANS l'isère PENEAU Xavier Sous-Préfet condamné est récompansé par un poste de Préfet ! Une quasi impunité règne souvent parmi certains notables. Un commissaire de police révoqué CWIKOWSKI déjà condamné, revend avec des complices 20.000 fichiers de la police et écope d'une condamnation symbolique (17.500€) égale à 3 % du butin encaissé (600.000 €) Magistrats corrompus ? |
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L'ex-préfète Debaisieux condamnée pour vols Cette Laonnoise de 57 ans, est diplômée de médecine à Reims en 1981, ex-directrice de la Ddass de l'Aisne et ex-directrice régionale et départementale des affaires sanitaires et sociales de Champagne-Ardenne (Drass) à Châlons entre 2005 et 2007. "Pathétique et médiocre" Interrogé jeudi sur un éventuel appel du parquet, le procureur a indiqué qu'il voulait se donner du temps. "Je vais prendre connaissance des motivations du tribunal et je prendrai ma décision en fin de semaine prochaine", a-t-il indiqué. Dans son réquisitoire, il avait été particulièrement sévère contre une prévenue au comportement selon lui "pathétique et médiocre", qui a "patiemment et méticuleusement tissé les fils malhonnêtes de la toile dans laquelle elle est empêtrée". "Pourquoi a-t-elle commis ces vols ?", s'était interrogé Samuel Finielz, qui avait listé un butin, finalement bien mince, de 14.000 euros de biens détournés, mais restitués, ainsi qu'une dizaine d'objets, sans grande valeur, dont un manteau, retrouvés chez elle ou chez sa fille. "C'est quelqu'un de malhonnête. Elle a eu du mal à assumer ses responsabilités. Elle s'est vue quelque part propriétaire de la préfecture", avait-il asséné. L'ex-préfète avait plaidé la bonne foi. Elle avait fait valoir qu'elle croyait que les biens achetés avec l'argent public, et dont elle avait gardé toutes les factures, étaient attachés à la fonction et non à la préfecture, et qu'elle pouvait donc les emmener à son domicile personnel. Françoise Debaisieux avait mis en exergue son ignorance des règles de la préfectorale, carrière qu'elle avait embrassée tardivement après un parcours sans tache comme médecin, puis à la Ddass et à la Drass des Ardennes. Me Alain Scheuer, l'un de ses deux défenseurs, a lui aussi réclamé un délai pour analyser la décision avant de faire savoir s'il ferait appel. AFP |