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Dérapent dans le département juges huissiers notaires avo-cats  policiers  et  sur le reste de la France
Langue de bois

Appel à témoins plaintes bidouillées : "Serge, flic à Valence" SERGE QUI ? Comment voulez-vous luter contre la récidive, avec des journalistes comme Dominique Simono qui cache l'identité du ripoux, son article serait-il juste utile à faire la pub à l'avocat bien nommé !
Un cas qui me concerne aussi avec des juges grenoblois qui ont assuré l'impunité à mes ripoux intouchables parce qu'ils revendaient des fichiers volés à la police à la franc-maçonnerie.

(Recopie ci-dessous) Du 16/04/15 - Le CANARD perdrait-il son indépendance comme les autres ?


"C'est de la haute trahison !"

Tribunal de Valence

PERSONNE ne croyait Laurie, 26 ans, lorsqu'elle disait qu'Anthony, son ex, n'avait jamais cherché à voir leur fille après leur séparation, quand le bébé avait 3 mois. Et, si personne ne la croyait, c'est qu'Anthony brandissait chaque fois ses sept plaintes et ses cinq mains courantes pour non-représentation d'enfant, signées et dûment tamponnées au commissariat de Valence. « Des faux ! C'est faux, c'est impossible, il n'est jamais venu ! » s'époumonait Laurie. En vain. Résultat : elle est condamnée, en 2013, à 2 mois avec sursis, et, peu après, à encore 6 mois avec sursis et mise à l'épreuve.

Aidée de sa mère, Laurie a eu du culot. Elle a dénoncé la situation à l'Inspection générale de la police, et l'enquête menée a montré qu'elle disait vrai. Serge, flic à Valence, avait gravement planté la police et la justice, il a fini en garde à vue pour avoir bidouillé 12 fausses plaintes, en chipant les codes de collègues pour ne pas se faire prendre. Des faux refilés à son gendre Anthony « pour faire valoir ses droits de père ». Très émouvant...

Le poulet et le père étaient jugés, le 7 avril, pour faux et « escroquerie au jugement ». « Je ne savais rien, mon beau-père disait qu'il s'occupait de tout... » a avancé Anthony. « C'est une faute professionnelle, mais je parlais avec mon cour », s'est défendu le ripou. Un peu léger. « Il a trahi la confiance de l'institution, c'est honteux, c'est de la haute trahison ! » a clamé le procureur, requérant 15 mois ferme contre le policier et 1 an contre le papa.

Avocat de Laurie, Serge Almodovar a demandé 50 000 euros de dommages et intérêts. Suffiront-ils à réparer l'énorme préjudice causé à sa cliente ? Car, impavide, la justice a poursuivi son ouvre, comme si de rien n'était. Aveugle et sourde. Envoyant, d'une main, les faussaires devant le tribunal et appliquant à la lettre, de l'autre, les peines tombées sur Laurie, à tort. Mise à l'épreuve, juge des enfants nommé au titre de « l'enfance en danger », mesures éducatives, enquêtes sociales en pagaille...

« Il y a encore quinze jours, des éducateurs m'ont

menacée d'un placement de ma fille, et même de prison si je refusais de la laisser à son père pour le week-end... Mais elle l'appelle "le monsieur", quand elle le voit dans l'institution où la justice m'a ordonné de l'amener chaque mois ! Elle ne le connaît pas, il ne la connaît pas... » gémit Laurie.

Elle n'est pas au bout de son périple judiciaire. Il lui faut encore demander la révision et l'annulation de ses condamnations, l'effacement de son casier, la fin des mesures éducatives... « Nous n'en pouvons plus, nous sommes perdues, dit sa mère. Quand on voit ce qu'ils nous ont fait et ce que ma fille a subi, comment avoir encore confiance dans la justice ? » Délibéré le 4 juin.

Dominique Simonnot