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Dérapent du département 06 : j - u - g - e - s huissiers notai-res manda-taires
a- vo-cats po-li-ci-er-s et sur le reste de la France |
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Des policiers qui sont la honte de la police ! Ceux de Grenoble arrêtés en 2003 échappent à la justice, d'autres font pareil |
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Une publication de Nice Matin du 19 décembre 2009
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Côte d'Azur L'actualité Le couple de policiers cannois mis en examen et écroué CORRUPTION PRÉSUMÉE Ils auraient notamment consulté frauduleusement le fichier STIC des infractions constatées et violé le secret professionnel |
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Le couple de policiers cannois, soupçonné dans une affaire de corruption présumée et de violation du secret professionnel, a été mis en examen très tôt hier matin, après avoir été longuement entendu dans la nuit de jeudi à vendredi par les juges d'instruction, Catherine Bonnici et Sandrine André (lire nos éditions du 17décembre 2009). S. M., la jeune femme de 32 ans, officier | de police judiciaire au quart du commissariat de Cannes, a été mise en examen pour faux en écriture publique et consultation frauduleuse du STIC (système de traitement des infractions constatées). T R, son époux de 33 ans, affecté à la brigade de nuit, a quant à lui été mis en examen pour complicité de faux en écriture publique, consultation frauduleuse du STIC, | violation du secret professionnel, atteinte à l'intimité de la vie privée par diffusion d'images et corruption. À l'issue de leur présentation devant la juge des libertés et de la détention, vers quatre heures et demi du matin, tous deux ont été écroués à la maison d'arrêt de Draguignan pour elle et de Toulon pour lui, conformément à la demande des juges d'instruction et du |
parquet. Leur avocat, Me Joël Blumenkrantz, a, dans la foulée, déposé une demande de mise en liberté. À l'origine de ce dossier, les déclarations d'un ancien ami du policier qui l'accuse d'avoir alerté des patrons d'établissements de nuit de Cannes, des contrôles de police à venir en échange de prétendus « cadeaux ». « Pour moi, ce dossier est vide, fait de |
présomption et d'accusation non corroborées par des preuves », déplore Me Blumenkrantz qui estime d'autant plus « scandaleux, le placement en détention de la jeune femme (enceinte de cinq mois, ndlr), alors qu'elle n'a été mise en cause à aucun moment par qui que ce soit ». MATHILDE TRANOY |