User-agent: Mediapartners-Google* Disallow:AVOCAT TRUAND 3 ANS FERME PAS EN PRISON ! BEL EXEMPLE DE JUSTICE rendue entre copains
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Vous lisez bien, 3 ans de prison ferme mais l'avocate ne va pas en prison, et n'a pas rendu l'argent volé, voilà une justice de classe qui se dit exemplaire ! (Idem Lyon / Paris)

11 juillet 2016 - Cannes par Ch. P

Trois ans de prison ferme pour une avocate cannoise jugée pour escroquerie

Reconnue coupable d'avoir escroqué certains de ses clients pour plus de 1,2 million, une ex-avocate du barreau de Grasse est ressortie libre jeudi du tribunal. Sa peine est aménageable, mais l'interdiction d'exercer la profession définitive.

La sanction pénale est complétée par une interdiction définitive d'exercer la profession d'avocat.

Photo S. P

Après avoir été incarcérée pendant quatre mois (1), Me Mastaneh Djazayeri redoutait de repartir en prison.

À l'issue des plaidoiries de ses avocats Mes Richar-Dixon Pyné et Luc Febbraro, elle a échappé aux affres d'une arrestation à la barre.

Le tribunal correctionnel de Grasse, présidé par Jean-Christophe Bruyère, l'a condamnée jeudi après-midi, après trois jours de débats, à quatre ans de prison dont un avec sursis et mise à l'épreuve. Une peine aménageable pour cette mère célibataire au parcours de vie chaotique.

La sanction pénale est complétée par une interdiction définitive d'exercer la profession d'avocat.

" Certes, elle a trahi son serment mais la robe n'en fait pas un être inaltérable" , a souligné Me Pyné, prenant le relais d'une prévenue qui n'a pu donner des explications à ses turpitudes, hormis une addiction à l'alcool et à la drogue.

Son père, défendu par Me Benard Ginez, a été relaxé de faux en écritures mais condamné à six mois de prison avec sursis pour recel d'escroqueries.

Une amie de Mastaneh Djazayeri, poursuivie pour l'avoir aidée à constituer une société à Monaco par laquelle 1,2 million avait transité, a été relaxée de complicité d'escroquerie.

60.000 euros de dommages et intérêts

Une dizaine de clients floués ont obtenu un total de 60.000 euros de dommages et intérêts.

Le président de la Carpa (caisse autonome des règlements pécuniaires des avocats) (2), qui s'est laissé abuser par Me Djazayeri, a obtenu un euro symbolique. En revanche, la victime principale, un certain Kevin Parsons, Australien à la sulfureuse réputation, a été débouté de ses demandes.

Connu pour escroquerie, utilisant plusieurs alias, il a été condamné à un an de prison pour usurpation d'identité, par ce même tribunal.

L'affaire avait pourtant éclaté en novembre 2013 alors que Kevin Parsons attendait de percevoir un chèque de 1,2 million, reliquat du prix d'adjudication judiciaire d'un immeuble cannois.

La Carpa, harcelée par Me Djazayeri, avait fini par verser l'argent sur le compte d'une mystérieuse SCI monégasque dont M. Parsons était le gérant.

En réalité, c'est par le biais de cette éphémère société, que son avocate avait constituée, qu'elle avait pu détourner cette somme conséquente qui reste introuvable.

Mercredi soir, à l'heure du réquisitoire, le procureur Thierry Bonifay avait requis cinq ans de prison dont quatre ans fermes et un mandat de dépôt.

(1) Durée maximale de la détention provisoire dans le cas d'un délit financier commis par une personne sans casier judiciaire.

(2) Organisme professionnel chargé de la gestion des règlements des avocats.