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  BESANCENOT aussi Le fichage EDVIGE va agraver les détournements
Les bases élèves et les données de santée subiront le même sort que http://www.trafic-justice.net/victime-ripou
D'autres militants : http://bigbrotherawards.eu.org/article1220.html

Page 2 et 3 du tract distribué à Grenoble qui pose la question du détournement des données comme dans mon cas qui ont servies à l'amant de mon ex épouse (ex policier- GIRAUD Paul Maurice) à organiser ma spoliation totale en employant son réseau qui déjà utilisait des gros bras (comme LAMBERT François) pour des expulsions immobilières pour le compte de promoteurs sans scrupules. Un outil pour les dictateurs.
Pages 1 , 2 , 3 , 4 - Les CAMERAS risquent de servir aux mafieux installés dans nos institutions

CE QU ' ON TROUVE DANS LES TIROIRS DE LA MAIRIE...

Le 30 mai 2010, l'étude d'installation de la seconde vague de caméras prévue pour novembre 2010 était rendue publique par le site internet piecesetmaindoeu­vre.com. Ce document est daté de mars 2010, et avait jusque là été soigneusement tenu secret par Destot et Safar. Il démontre que les élus ont continué de mentir volontairement sur la vidéosurveillance, et nous éclaire sur leurs véritables projets.

Qu'est-ce que c'est ? II s'agit d'une synthèse du Schéma Directeur de la vidéosurveillance à Grenoble. Il traite de toutes les nouvelles implantations de caméras : celles qui sont déjà en place, et celles prévues dans les quartiers Jardin de Ville, Capuche, et Village Olympique.

II est signé de la société Technoman Ingénierie, une entreprise basée à Lyon, spécialisée dans les réseaux numériques et la sécurité. Technoman fait partie des quelques entreprises qui, à l'image d'AB Associates d'Alain Bauer, font leur fortune en vendant aux collectivités locales, aux hôpitaux, aux établissements scolaires, aux transports, et à d'autres entreprises, des logiciels et des machines destinées à contrôler les accès, les espaces, les réseaux, etc.

L'un de ses fondateurs est également le président de l'AN2V, Association Nationale des Villes Vidéosur­veillées, lobby d'industriels et de consultants alliés à des collectivités locales. L'AN2V a notamment organisé des «Assises de la vidéosurveillance».
Technoman est le genre d'entreprise qui favorise les bornes biométriques dans les cantines, les fichiers d'enfants comme Base-élève, et qui travaille à rationnaliser la gestion des masses : tracer pour contrôler, voilà la philosophie de ces nouveaux marchands de canons.
Qu'est-ce que ça raconte ? Ce schéma directeur nous apprend un certain nombre de choses intéressantes. - Il y aura un centre de visionnage, raccordé à la police nationale. J. Safar (adjoint à la sécurité) avait donc menti en affirmant le contraire lors de ses interventions publiques.
- On apprend au passage que le coût de l'installation s'élève à plus de 700 000 €, les coûts de fonctionnement étant inconnus. Le conseil municipal a d'ailleurs voté cet été une rallonge de 325 000 € pour le vidéoflicage. Pour faire face à ces investissements somptuaires, Technoman conseille à la mairie de s'appuyer sur les financements de l'État, qui ne sont disponibles qu'aux villes qui

se plient aux exigences fixées par le ministère de l'Intérieur. Voilà comment les élus locaux deviennent les petits soldats de la politique gouvernementale. - On apprend également que l'installation de logiciels de vidéosurveillance intelligente est possible et envisagée à Grenoble (lire page suivante).

Et c'est pour quand ? Vous voulez le programme des installations ? Le 9 Novembre au Jardin de Ville, le 30 à Capuche et Village Olympique. Le système est censé être inauguré fin novembre. Chut...

Le document est disponible intégralement sur : www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=257

 

 

 

SURVEILLANCE OU PROTECTION ?

En mai 2008, le ministère de l'intérieur organise « la réunion nationale de vide protection ». Depuis, vidéo protection remplace vidéosurveillance dans le vocabulaire du gouvernement qui essaie ainsi de nous faire oublier le véritable objectif des caméras :
pour contrôler observer
Aujourd'hui le site internet du ministère de l'Intérieur consacré à ce sujet se nomme : « vidéo protection, la sécurité au service de la liberté ». Georges Orwell n'aurait pas trouvé mieux.

La vidéo-surveillance, c'est démodé. Place maintenant à la vidéo-surveillance intelligente. A Grenoble, elle s'immisce discrètement dans nos vies.

LA VIDEO-SURVEILLANCE INTELLIGENTE, C ' EST QUOI?

Prenez des caméras de vidéo-surveillance. Equipez-les de capteurs électroniques, capables de détecter au choix les mouvements, les bruits, les odeurs.... Reliez-le tout à un réseau informatique. Installez enfin des logiciels permettant d'analyser les images en direct, et de réagir automatiquement à une situation donnée. Si vous êtes perfectionniste, agrémentez le tout d'un peu de biométrie. Vous obtenez ce qu'on appelle « la vidéosurveillance intelligente » En noulangue sé curitaire, on parlera «d'aide automatique aux opérateurs » ou encore de « détection automatique d'anormalités ».

LES CAMERAS DE LA MAIRIE SONT-ELLES INTELLIGENTES

En mai 2010, le site internet Pièce et Main d'Œuvre publie le schéma directeur du développement de la vidéo-surveillance à Grenoble, un document officiel jusque là tenu secret, On y apprend notamment que «des logiciels d'analyse d'image peuvent compléter la solution pour de la détection automatique d'évènements (détection de présence, franchissement d'une barrière, maraudage, etc...). Les élus s'étaient bien gardés de nous en parler.

LE BOUQUIN

Sous l'oeil des caméras,
contre la vidéosurveillance à Grenoble »

(collectif, Ed. Le mon de à l ' envers, 2010).

Un livre pour celles et ceux qui pensent n'avoir «rien à se reprocher, donc rien à cacher», et que les caméras n'empiètent pas sur leur liberté. L'ouvrage revient sur 5 ans d'opposition grenobloise à la vidéosurveillance et la carcéralisation de la société.

Disponible en librairies,
5€. http://lemondealenvers.lautre.net

 

 

La mairie de Grenoble installe des cameras de type « autodôme modulaire» commercialisé par «Bosch sécurité». II en existe plusieurs modèles. Le plus perfectionné se trouve notamment équipé de la technologie IVA, analyse intelligente de la vidéo. Celle-ci permet «le suivi de trajectoire (vitesse et direction) de tous les objets et est capa b le de détecter les mouvements ainsi que les objets immobiles ou ceux qui ont disparu du champ». Si l'on en croit la plaquette de promotion de ce système : «Chaque caméra de surveillance du système devient un membre actif de votre équipe et ce, de façon automatique : en identifiant des événements en cours via une analyse d'image en temps réel et continu ; en alertant l'opérateur lorsqu'un événement critique est détecté, transformant vos caméras en équipe virtuelle de sécurité». La vidéosurveillance intelligente, c'est la gestion de nos rues entièrement confiées à des équipes de robots.

 

SURVEILLANCE A GRENOBLE / CHRONOLOGIE


19 janvier 2010: Sans concertation ni des élus, ni des habitants, la mairie débute les installations de caméras

Avril 2010 : Parution du tract « Démontons les caméras #2»

17 mai 2010: 17h00, les opposants manifestent au conseil municipal qui doit entériner le comité d'éthique. 4 heures plus tard. 19h, les gendarmes et la police expulse le public. Seul les Verts refusent de participer au comité. Parution du tract « Vive la politique ».

ler juin 2010: Les policiers municipaux manifestent et réclament des flash-bail et des gilets pare-balle. La mairie « ouvre le débat »

3 juin 2010 Des habitants du Village 0llimpique organisent une réunion d'information 40 personnes y participent

15 juin 2010: PMO rend public le programme des installations. Parution du tract « Démontons les caméras #4 ».

28 juin 2010 : La mairie organise au Village olympique une réunion d'information. 40 personnes y participent 5 juillet 2010: Vote au conseil municipal d'une rallonge de 325 000 € du budget de la vidéosurveillance 8 septembre 2010: Procès du ler mai et nouveau report, manque de
Mars 2010 : Suite au dossier du Postillon, parution du tract « Démontons les caméras #1 »
ler mai 2010 : Durant la manifestation, démontage de 2 caméras 360". La police interpelle une militante CNT. Parution du tract « Démontons les caméras #3 »

29 mai 2010 : M. Destot médaillé aux Big Brothers Awards

    7 juin 2010: Procès du 1er mai verdict reporté au 21 juin.     9 novembre 2010) : Début de la nouvelle vague d'installation au Jardin de Ville, Capuche et VO.