Dérapent dans le département 62 : j - u -ges huissiers notaires avocats gendarmes po-li-ciers et sur le reste de la France | ||
Un ancien commissaire de police révoqué pour faux en écriture privée protégé par des magistrats truands vient aux audiences à Grenoble en Audi noire immatriculée aussi dans le 62 - Bruno CWIKOWSKI, né le 26 septembre 1955 à (encore) Henin- Beaumont (62) revendait les fichiers de la police avec des associés Alors que j'étais partie civile contre lui, juges et policiers ont falsifié les procédures pour inverser les rôles, tabassé par ce commissaire en sortie d'audience c'est moi qui suis condamné ! Il a été payé 600.000 € par ATER à Montbazon pour voler 20.000 fichiers de la Police (LOPPSI2 ?) et a été condamné à payer 3% ! (17.500€ !) des sommes encaissées. Trafics avec des huissiers et des élus... Le cas ci-dessous est un fonctionnement très répandu, mais il est quasiment impossible de faire sanctionner ces dérives par les confrères ! |
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La Voix du Nord :
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. 1. Le contexte L'enquête des juges lillois sur leur collègue béthunois a abouti hier à sa mise en examen. Pierre Pichoff, qui présidait le tribunal correctionnel, est soupçonné d'avoir reçu de l'argent pour rendre des décisions de complaisance ou influencer les décisions d'autres juges. Autre mis en examen, pour corruption, Jean-Marc Bouche, figure héninoise bien connue. . 2. Le juge Pierre Pichoff un magistrat reconnu, un homme apprécié : à Béthune, personne ne s'attendait à une telle nouvelle. Même s'il a déjà été sanctionné, dans le passé, pour des manquements à la déontologie. . 3. Et maintenant ? La question brûle les lèvres de tous ceux qui fréquentent le ressort de la cour d'appel de Douai : combien de dossiers sont concernés ? Combien de décisions de Pierre Pichoff vont être mises en cause ? |
JUSTICE
Le juge Pichoff libéré après 4 mois de détention
Publié le mardi 24 mai 2011 à 06h00 - CÉLINE DEBETTE > celine.debette@nordeclair.fr
Pierre Pichoff, un magistrat réputé profondément humain et très ouvert, est soupçonné de corruption passive. Photos d'archives NE Mis en examen pour corruption passive en janvier dernier, le juge béthunois Pierre Pichoff a retrouvé la liberté en fin de semaine dernière, tout comme José Lefrère, un investisseur immobilier, impliqué dans cette affaire. L'instruction, menée depuis Paris, poursuit son cours.
La nouvelle avait provoqué un véritable emballement médiatique et suscité l'émoi au sein du palais de justice de Béthune. Le 20 janvier dernier, Pierre Pichoff, 58 ans, était mis en examen pour corruption passive, trafic d'influence et tentative d'escroquerie suite à l'envoi aux policiers du Pas-de-Calais de deux courriers anonymes faisant état de « pratiques peu déontologiques d'un juge du tribunal de grande instance de Béthune ».
Plus précisément, le magistrat est soupçonné d'avoir monnayé des décisions (plusieurs milliers d'euros au cours des quatre dernières années) alors qu'il présidait des audiences correctionnelles. Ce qu'il conteste haut et fort depuis le début. « Nous rejetons toute infraction pénale du type échange d'argent, explique Me Bruno Dubout, son avocat. Mon client reconnaît simplement quelques imprudences sur le plan professionnel, c'est-à-dire d'avoir été en contact avec des gens avec lesquels il aurait mieux fait de ne pas l'être. » Car, outre le juge béthunois, d'autres personnes sont impliquées dans ce délicat dossier qui, après avoir été dépaysé aux services de la police judiciaire de Lille est, depuis mars, pris en charge par le pôle financier du TGI de Paris. Il s'agit notamment de Jean-Marc Bouche, ex-adjoint au maire de Montigny-en-Gohelle et ancien vice-président de la chambre de commerce de Lens et de l'affairiste Guy Mollet - dont les deux noms apparaissent déjà dans l'affaire de l'ex-maire socialiste d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, mis en examen pour détournements de fonds publics, faux en écriture, favoritisme et corruption passive.
Ainsi que José Lefrère, un investisseur immobilier aussi remis en liberté. Selon Me Dubout, « Il n'y a pas beaucoup d'éléments concernant la culpabilité de Pierre Pichoff, qui doit encore être entendu dans le cadre de l'instruction ».
« Fatigué mais combatif »L'avocat n'hésiterait pas à plaider la relaxe de son client qui encourt 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. L'enquête est toujours en cours et le juge béthunois a donc quitté sa cellule de la prison de la Santé avec un contrôle judiciaire très léger lui interdisant simplement d'entrer en contact avec les autres mis en cause. « C'est un homme qui prend beaucoup sur lui mais qui est très marqué par tout ça. Il est fatigué mais combatif », assure Me Dubout. Par ailleurs, Pierre Pichoff, qui a déjà fait l'objet d'une sanction disciplinaire en mars 1997 lorsqu'il était vice-président à Troyes pour avoir manqué à son devoir d'impartialité et de probité, a été suspendu de ses fonctions. Le conseil supérieur de la magistrature, saisi par la Chancellerie, doit encore statuer sur son cas. w