Accueil     Voir aussi localement Prostitution Le procureur HONTANG de Bayonne fait scandale (Les sources : le Figaro du 21 décembre 2004 )
Voir l'ensemble des publications sur ces détournemants de fonds et abus de faiblesse

La République de 12 février 2009 (Voir texte recopié ci-dessous)  Voir le rendu du jugement
     Impunité (encore), il faut toute la pression du peuple pour que le procureur fasse appel ! !
SARKOZY veut ramener la prescription à 5 ans (Il appelle cela :" dépénalisation des affaires" ! ! ).
Tous les délinquants financiers vont pouvoir échapper à la justice
et continuer de remplir les poches des politiques (et des juges comrrompus qui refusent de poursuivre les dénonciations).

JUSTICE . Le procureur de la République a fait appel de la relaxe des anciens dirigeants
UDAF : il y aura un procès en appel

Plusieurs personnes protégées ont également fait appel pour les intérêts civils. L'UDAF n'en a donc pas fini avec la justice.

Le procureur Erick Maurel a tait appel mardi de la relaxe générale dans l'affaire de l'ex-UDAF (1), aujourd'hui liquidée. Poursuivis pour « détournement de fonds publics, et privés», les quatre prévenus (anciens directeur. général, présidente, trésorier et commissaire aux comptes) avaient été relaxés le 29 janvier dernier : le tribunal de grande instance a estimé

que l'action publique concernant les faits imputés était prescrite ( voir notre édition du 20 janvier). Les parties civiles (les « spoliés de l'UDAF ») avaient alors exprimé leur colère à l'issue de l'audience.

Les parties civiles réagissent
Vendredi dernier, Me Maripierre Massou-dit-Labaquère a fait appel sur les intérêts civils pour quatre anciens protégés de l'UDAF. Lundi, l'association Entre Nous Plein Pau, qui réunit désormais plusieurs dizaines de « spoliés », a fait de même. Mais chacun attendait l'appel au pénal du procureur. Celui-ci est arrivé m extremis.
«Je félicite Erick Maurel: sans son appel, la relaxe aurait été définitive,

ce qui était inacceptable pour les victimes», notait hier Me Massou-dit-Labaquère.

« Un appel inopportun »
Tous les protagonistes se retrouveront donc en appel. « C'est un appel inopportun à l'image d'un procès qui ne !était pas moins », estime Mc Jean-Pierre Casadebaig, avocat de l'ancien directeur.
« Je reprendrai devant la cour d'appel l'argument de la prescription », indique le bâtonnier Jean-François Blanco, qui défend l'ancienne présidente. « Et je rappellerai que tout ce qui a été fait au sein de l'UDAF I'a été sous le contrôle des autorités administratives et judiciaire... Avec cet

appel, les parties civiles font fausse route, alors qu'elles ont une voie juridique : attaquer l'État, dont la responsabilité était engagée ».

Une chose est donc sûre : «L'affaire de l'UDAF n 'est pas terminée », comme le note M` Massou­dit-Labaquère. Qui ajoute : « Certaines personnes qui n'ont découvert qu'en 2007 quelles avaient été spoliées pourraient déposer de nouvelles plaintes, déclenchant de nouvelles actions pénales Elles envisagent par ailleurs de porter elles aussi l'affaire devant la juridiction civile, et également (D'attaquer l'État pour faute) ».

B.R.

1) Union départementale des affaires familiales.